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Tizi N’Tléta Aménagement urbain, téléphone, stade communal... : Ces projets nommés désir !

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Le chef-lieu de la commune de Tizi N’Tléta est considéré parmi les localités les plus déshéritées de la wilaya de Tizi-Ouzou.

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Il accuse toujours un retard en terme de développement. Il est utile de noter que cette localité n’a pas d’autres sources de revenus que celles octroyées par les pouvoirs publics, les deux milliards alloués annuellement ne peuvent guère régler cette myriade de carences qui s’accumulent au fil des années. En effet, le chef- lieu de la commune, qui est la vitrine de la municipalité se trouve dans un chaotique état, la chaussée est délabrée, les trottoirs défoncés et les bordures sont jonchées par des poubelles. «Nous avons déjà inscrit un projet en vue d’améliorer l’image du chef-lieu depuis plusieurs années. Une étude a été également faite, hélas elle n’a pas vu le jour». nous dira un élu au sein de l’APC. Il est à rappeler que les habitants du chef-lieu ont procédé au blocage de la RN30, suivi de la fermeture de l’APC pendant près d’une semaine pour justement réclamer l’amélioration de leur cadre de vie, dont l’amélioration urbaine, le stade communal, le logement et l’emploi. Par ailleurs, le constat dans les villages est effarant, les axes routiers sont quasiment impraticables, les décharges sauvages prolifèrent et polluent les villages, les fuites d’eau sont signalées ici et là : «On dirait que n’avons pas de responsable», désespère un habitant d’Ighil Imoula. Les trois foyers de jeunes lancés il y a déjà près de quatre ans, demeurent inachevés, les deux établissements scolaires (CEM et école primaire I) au village d’Aït Abdelmoumène sont dépourvus de cantine scolaire. Le téléphone fixe n’existe pas au village Cheurfa, où pourtant un projet de 512 lignes a été inscrit depuis longtemps et à Aït Abdelmoumène le réseau a été vandalisé et le câble cambriolé. Les travaux de réparation ne sont pas lancés et ce, malgré la réalisation dune niche par l’APC. Plusieurs foyers demeurent sans électricité et même sans assainissement. C’est dire qu’un plan de développement d’envergure s’impose à cette commune de plus de 15 000 habitants.

B. K.

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