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Tizi-Gheniff Tout comme l'école primaire Boussaïd Amar : Le CEM de Tiâchach toujours sans cantine

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Les habitants du village Ameddah, sur les hauteurs de Tizi-Gheniff, ne savent plus à quel saint se vouer en raison des manques dans tous les domaines. D’ailleurs, ils ont fermé la daïra à deux reprises durant ces trois derniers mois.  » Comme d’habitude, nous n’avons eu que des promesses pour notre plate-forme de revendications. Mais on ne voit rien venir, sauf peut-être cette entreprise qui a repris les travaux de réalisation de fossés bétonnés et cette autre retenue pour le réseau d’assainissement qui s’est déplacée sur les lieux où elle a fait un constat. Si rien n’est concrétisé dans quelques jours, nous allons reprendre nos actions de protestation », nous a confié un membre du comité de village. L’un des plus grands souhaits des villageois est de voir leur école primaire et le CEM de Tiâchach, où sont scolarisés leurs enfants, dotés de cantines scolaires. Cependant, et à entendre les représentants de ce village, ce n’est pas pour demain. « Notre école est parmi les premières de la commune, mais elle est la dernière concernant cette commodité. Nos enfants souffrent des va-et-vient et du trajet entre leur école et leurs domiciles, d’autant plus que certains viennent de loin. Toutes les écoles de la commune de Tizi-Gheniff ont des cantines, à l’exception de deux d’entre elles, dont la nôtre », ajoute notre interlocuteur. Ce dernier dira que l’an dernier, une commission s’est déplacée sur les lieux et une assiette foncière lui a été montrée. Mais depuis, point de cantine et point de suivi. Quant aux élèves qui suivent leurs études au CEM, ils ne se restaurent que de pain et de limonade. « Qui peut se permettre un petit sandwich au fromage, chaque jour, à raison d’au moins soixante dinars par jour? », s’est interrogé un parent d’élève qui dit avoir trois enfants scolarisés au collège. Et de poursuivre:  » Je n’en peux plus ». Le collège étant situé dans un village, les élèves ne trouvent même pas une gargote où prendre un repas chaud, d’autant plus qu’il y fait très froid. Pourtant, à maintes reprises, nous avions appris qu’une fiche technique avait été établie pour ce projet, mais au jour d’aujourd’hui, personne n’a pu avoir l’information exacte au sujet de l’inscription ou non du projet. En définitive, les élèves de cette contrée ne font que souffrir quand on sait que même le ramassage scolaire n’est pas assuré à telle enseigne que les lycéens qui descendent jusqu’à Tizi-Gheniff  recourent à la débrouille.

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A. O. 

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