Accueil Tizi Ouzou Ulzuz N’Ath Ouabane, un carrefour commercial à promouvoir

Akbil L’édition d’hiver s’est tenue hier : Ulzuz N’Ath Ouabane, un carrefour commercial à promouvoir

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Après la première édition, d’automne, organisée au mois de novembre dernier, «Ulzuz N’ Tlawin», ou le marché des produits des femmes d’Aït Ouabane revient avec son édition d’hiver. 

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Une initiative des associations «Assurif» et «Vers le Vert», en collaboration avec le comité du village. Le coup d’envoi de cette manifestation commerciale a été donné hier vendredi, au niveau de l’école primaire Brahim Ouali du village, en présence des autorités locales, de représentants d’associations et d’organismes, ainsi que des invités venus déguster et découvrir les différents produits agricoles façonnés par les femmes d’Ath Ouabane.  D’après M. Ouazi, l’un des organisateurs de l’événement, ce marché d’hiver a trois objectifs: « La promotion des  travaux de la femme, la revalorisation du mode de vie écologique ancestral kabyle et la redynamisation socioéconomique du village ». Il ajoutera, en outre, que « nous voulons que ce marché prenne de l’ampleur pour encourager les produits des femmes. Nous lançons un appel aux femmes des autres localités pour participer avec leurs produits à cet événement ». Par ailleurs, pas moins d’une vingtaine de cultivatrices ont pris part à cet espace commercial. Ainsi, on découvrira dans le domaine des produits agroalimentaires bio, et pour la première fois, le couscous de glands (Seksu N Uballud), qui est préconisé pour les diabétiques et les hypertendus, d’autant plus qu’il est sans conservateur chimique. Il y a aussi le couscous de maïs (seksu N Akbal), et aussi (Seksu N Timzin), bon pour les malades souffrant du colon.  La courgette, le piment, la carotte, l’haricot, et d’autres légumes, figurent parmi les produits exposés.  Dans le domaine des produits laitiers, du lait de vache et de chèvre, du beurre traditionnel ainsi que d’autres produits lactés ont été exposés. Pour ce qui est de l’artisanat, on a retrouvé plusieurs produits façonnés à la main par les femmes d’Aït Ouabane, notamment des couvertures, des tapis (Adil, Aban), des burnous et des robes kabyles. Il faut dire que cette deuxième édition a suscité l’engouement du public, venu des différentes localités limitrophes apprécier ces magnifiques produits proposés à des prix raisonnables.  Un vibrant hommage doit être adressé aux femmes d’Ath Ouabane qui déploient des efforts considérables pour la promotion, la valorisation et la préservation du patrimoine ancestral. Rendez-vous est pris pour une troisième édition, le mois de juin prochain.

Slimane Ben Addi

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