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Souk El Tenine Le livreur ne passe que trois fois par semaine : La tension sur le lait en sachet persiste

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En ce début du mois de Ramadhan, à Souk El Tenine, les citoyens ne savent plus à quel saint se vouer ni à quelle autorité s’adresser.

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En plus de la cherté qui s’est installée allégrement dans les marchés, les consommateurs sont aussi obligés de guetter le passage du camion qui livre le lait. Inutile d’en chercher après 10 heures du matin, car les quelques centaines de sachets livrés sont généralement déjà écoulées. Le client a alors tout intérêt à être présent sur les lieux au moment même de la distribution… À signaler que le livreur ne passe que trois fois par semaine, voire moins. Pour satisfaire le maximum de gens, les commerçant sont contraints à limiter le nombre de sachets à servir. Tout le monde ne sera pour autant pas servi… Pour les autres, c’est le lait en poudre, dont le prix est de 250 Da, voire plus. Les services concernés sont interpellés pour garantir l’approvisionnement, régulier, du marché surtout en produits alimentaires de première nécessité. Un commerçant interrogé quant à cette situation qui pénalise les citoyens dira : « Cette situation perdure depuis plusieurs mois. Nos quotas sont revus à la baisse et le distributeur du lait ne passe que deux au plus trois fois par semaine. La demande sur ce produit augmente particulièrement durant l’été. Une grande quantité est détournée à la fabrication des glaces et gâteaux. Il faut, à mon avis, augmenter la production et assurer une livraison suffisante et régulière».

Hocine T.

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