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Lycée d'Aït Yahia Moussa : Le renouvellement de l'APE tarde à venir

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Si cinq élèves ont réussi à fermer cet établissement durant deux jours, c’est parce que d’une part, l’association des parents d’élèves dont le mandat a expiré n’a pu réagir au temps opportun, et  c’est parce que, d’autre part, cet établissement n’est pas sécurisé tout comme tout ce chef-lieu d’ailleurs. Exaspérés par ce genre de situations entravant la scolarité normale de leurs enfants, des parents volontaires ont pris l’initiative de lancer un appel à la rencontre de tous pour discuter des problèmes de ce lycée. La première tentative a échoué car le quorum n’a pas été atteint. « Nous avons appelé à l’assemblée générale pour le renouvellement du bureau de l’APE pour avant-hier samedi. Malheureusement, sur huit cents parents, il n’ y a eu qu’une cinquantaine qui s’y sont présentés. Ce n’est pas normal. On envoie son fils ou sa fille dans cet établissement et on ne s’inquiète guère de leurs conditions de travail. Ce n’est qu’après un mouvement ou une grève que les langues commencent ensuite à se délier », nous s’est indigné un membre de l’APE actuelle. Et de poursuivre: « Nous saisissons cette occasion pour appeler tous les parents à venir à l’assemblée qui se tiendra samedi prochain. Que chacun prenne ses responsabilités! ». Interrogé sur les problèmes dont souffrent ces élèves, il nous répondra que de nombreuses situations ont été réglées. Il s’agit notamment du problème de transport, du raccordement du lycée au réseau internet… mais, constatera-t-il, le fonctionnement du réfectoire est aléatoire. « Certes, la direction de l’établissement se mobilise tous les jours et nous lui reconnaissons ses efforts pour servir presque huit cents élèves.  Cependant, le personnel est insuffisant. Actuellement, il y a deux services. On aimerait bien que tous les élèves mangent à la fois afin de leur permettre de se reposer un peu avant la reprise des cours de l’après-midi », soulignera le même membre. Les représentants de ces élèves interpellent les responsables de l’académie pour prendre leurs doléances en charge surtout que maintenant le contrôleur financier n’accorde pas de dérogations aux APC de mettre à la disposition des établissements scolaires des agents dépendant de leur autorité. Pour le même membre de l’APE, il reste aussi le problème de l’accès au lycée sur une distance d’environ trois cents mètres souvent envahi par de la boue charriée par les eaux pluviales à partir de la base de vie que réalise l’entreprise du projet de la pénétrante vers l’autoroute Est-Ouest. « C’est un problème en passe d’être réglé car déjà le caniveau a été réalisé », nous apprendra une source proche de l’APC. En dernier lieu, le problème posé est celui de sa baptisation. « Nous attendons que ce lycée prenne un nom et ce ne sont pas les chahids qui manquent dans notre commune d’autant plus que le fichier communal compte plus de huit cents noms », conclura notre premier interlocuteur.

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A. O.

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