Accueil Tizi Ouzou Une bonne récolte céréalière en perspective

Draâ El-Mizan Les dernières pluies ont fait renaître l’espoir chez les agriculteurs : Une bonne récolte céréalière en perspective

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Le spectre de la sécheresse tant redouté a finalement laissé place à beaucoup d’espoir. Si les barrages et les retenues d’eau ont fait le plein avec les pluies tombées durant ces dernières soixante-douze heures, les champs de blé sont très bien arrosés à telle enseigne que de loin, ce tapis vert attire même l’attention des promeneurs et des sportifs qui s’adonnent à leur footing. En effet, en plus des tiges qui ont gagné quelques centimètres de hauteur, les épis commencent à se former. «Vraiment, j’ai du baume au cœur quand je regarde ces beaux champs de blé et ces tapis d’herbes. Le printemps de cette année n’est que plus beau contrairement à ce qu’on craignait au début avec les longues semaines de sécheresse», constatera un habitué des lieux qui se promène dans les prairies de cette plaine verdoyante. Quant aux céréaliculteurs, ils estimeront que leur récolte sera très bonne. «Nos champs n’ont pas souffert du manque d’eau. Après les pluies de novembre et de décembre, les graines ont poussé. Pour cette année, nous avons eu de la chance, il n’y a pas eu de gelées. Nos terres retiennent l’eau pour longtemps, c’est pourquoi, nos cultures n’ont pas été affectées. Elles aiment aussi l’ensoleillement», nous dira un céréaliculteur dont l’expérience est avérée. «Même l’an dernier, nous avons eu de très bons rendements. Parfois, nous atteignons des pics atteignant les 25 quintaux à l’hectare. Nous sommes optimistes pour cette saison à condition que d’autres pluies tombent dans quelques jours. Et en plus, il faudrait que les céréaliculteurs utilisent, dès maintenant, quelques produits phytosanitaires notamment les désherbants parce que, comme vous voyez, des herbes folles envahissent les champs. Cette vallée est le grenier de la wilaya», nous signalera le même céréaliculteur. Notons, par ailleurs, que même les cultures maraîchères, notamment la pomme de terre, ont réussi. Les quelques hectares plantés n’ont pas besoin d’irrigation. «On avait un peu peur au début. Mais, maintenant, notre saison est sauvée. Même s’il ne pleuvrait pas, nos plants ne seraient pas affectés. La terre regorge encore d’eau. Nous sommes sur une terre argileuse qui retient la fraîcheur pour longtemps», nous dira, de son côté ce maraîcher rencontré juste à côté de son champ de pomme de terre. Au début de ce printemps, avec l’abondance des herbes de toutes sortes, les éleveurs trouvent leurs comptes et ils s’adonnent déjà à la fenaison. C’est dire que la saison est entièrement sauvée.

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Amar Ouramdane

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