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Draâ El-Mizan : Les échangeurs sur la pénétrante de Tizi-Ouzou se dessinent

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C’est en nous rendant à Tizi-Gheniff, avant-hier, pour une couverture que nous avions été surpris de découvrir, comme tous les usagers de la RN68, bien avant l’entrée du village Boufhaima, à quelque dizaines de mètres du point de passage de la piste empruntée depuis quelques semaines par de nombreux camions travaillant pour le compte de l’entreprise réalisatrice de cette nouvelle voie de communication, un grand et beau tableau verdoyant représentant un schéma avec des routes qui se superposent indiquant l’emplacement d’un échangeur sur la RN68. En effet, depuis plus de trois mois, avait été installé un important chantier dans l’un des champs situés en contrebas, où de jour comme de nuit, des travaux importants, de par le matériel mobilisé comme d’énormes grues ou d’autres appareils de forage, y étaient installés alors que la curiosité des citoyens ne cessait de croître sans qu’aucune information ne vienne éclairer leur lanterne. «Depuis le lancement des travaux de cette pénétrante en 2014, je savais qu’il y aurait un échangeur au niveau de notre village, Boufhaima en l’occurrence, mais je ne savais pas exactement l’endroit exact de son implantation ni le tracé de la pénétrante qui, initialement, devait passer par cet endroit, d’autant plus que bien avant, nous avions assisté au rasage inutile de la petite forêt constituée de centaines de frênes, puisque l’autoroute, comme vous le voyez, passe à plus d’une centaine de mètres», nous déclare ce villageois pour qui cette pénétrante est devenue une véritable passion. Depuis que les travaux ont atteint notre village, chaque soir, je dois me rendre compte de leur avancement comme si j’étais le contrôleur. C’est une passion pour moi depuis ma tendre jeunesse, plus précisément au début des années 70 quand je m’étais retrouvé en France pour des vacances. J’avais fait la traversée en bateau avant de continuer sur Paris, en voiture, en compagnie d’un parent, en empruntant la mythique autoroute A7 surnommée par les français ‘’Autoroute du soleil’’. J’avais rêvé de ces autoroutes chez nous avec de grandes plaques bleues de signalisation des localités», se remémore notre interlocuteur avec beaucoup de nostalgie. Un peu plus loin, nous nous arrêtâmes au niveau d’un véhicule de l’entreprise réalisatrice pour demander plus d’informations. «En ce qui concerne les échangeurs sur le territoire de la daïra de Draâ El-Mizan, nous avons déjà placé des panneaux pour les signaler sur la RN25. Celui de Boufhaima est bien visible, contrairement à ceux déjà existant de Tafoughalt et d’Aït Yahia Moussa qui sont loin de la vue des automobilistes. Par ailleurs, à Tizi-Larbaa, nous avons placé des panneaux pour montrer le tunnel dont la réalisation est en cours», nous explique ce jeune cadre de cette entreprise.

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Essaid Mouas

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