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Aïn El Hammam : La pluie et revoilà les désagréments

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Attendues avec impatience après un été des plus secs, les pluies qui se sont abattues sur la région d’Aïn El Hammam, mercredi soir, ont été accueillies avec satisfaction par les paysans qui voient s’écarter, momentanément, le spectre de la sécheresse. «C’est encore loin de ce qu’il faut pour reprendre les travaux des champs, toutefois, cette pluie annonce des lendemains meilleurs», signale un vieil homme qui précise que «le sol est toujours sec en dessous. Il nous faut encore de vraies pluies qui dureront plusieurs jours». Il faut, cependant, reconnaître que la transition vers l’automne vient d’avoir lieu. On s’en rend compte avec les températures qui se sont quelque peu rafraîchies au point où certains ont sorti leurs vestes, ce jeudi matin. Ce n’est pas encore le moment de bécher le sol encore dur, mais l’espoir de voir le ciel répondre favorablement aux vœux des paysans demeure. Il faut noter que les pluies torrentielles ne sont pas beaucoup profitables à l’agriculture dans ces zones de montagnes où elles ravinent les champs, plutôt que de pénétrer dans le sol. Les dommages engendrés par la force des flots est, d’ailleurs, visible au niveau des routes qui ont été recouvertes de boues en plusieurs endroits. Les fossés gorgés d’eau débordent entraînant des gravats et autres détritus qui recouvrent l’asphalte. Des tas de canettes de bières vides, charriées par les torrents d’eau, se sont entassés en divers endroits, freinés dans leur course par quelque objet lourd. Les tas de sable stockés sur le bord de la route par des particuliers ont été étalés sur plusieurs dizaines de mètres, ajoutant ainsi leur gêne à la circulation. Les crevasses recouvertes de terre se sont rouvertes pour devenir des marres, difficiles à franchir. Cette situation est observée sur toutes les routes jusqu’à Iferhounène, excepté le territoire de la commune d’Ath Bouyoucef qui se distingue, ces derniers temps, par la propreté de ses villages et où les contenants de bière ont disparu du paysage. Il faut noter que les ouvriers des ponts et chaussées étaient sur le terrain, dès les premières heures de la matinée pour dégager les endroits les plus endommagés. Les températures enregistrées avant-hier jeudi dans la journée, laissent croire que l’été est désormais derrière nous et que nous entrons de plain pied dans l’automne et l’hiver, des saisons connues dans la région pour être très pluvieuses.

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A.O.T

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