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Draâ El-Mizan Retour progessif à la normale : La distribution de lait reprend

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Depuis le début de semaine, la distribution du lait pasteurisé en sachet se rétablit de jour en jour. En effet, les fortes tensions sur ce produit observées durant plus d'un mois ont commencé à s'atténuer.

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Il nous a été donné d’observer que cette denrée n’est plus vendue sous le manteau. D’ailleurs, si durant le temps de la crise, on ne voyait plus les laitiers l’exposer dehors, ce n’est plus le cas maintenant. Presque devant tous les magasins d’alimentation générale, on peut acquérir le nombre de sachets demandé contrairement aux restrictions imposées par les commerçants à deux sachets tous les deux jours voire plus. « On nous sert la quantité souhaitée. Depuis la semaine dernière, le nombre de caisses que le distributeur me servait est revu à la hausse. Il n’y a plus de pénurie. La preuve est que toutes les caisses remplies sont déposées devant mon magasin », nous répond un commerçant de la cité de l’indépendance. A notre passage devant une supérette au quartier dit « L’Abattoir », c’est le même constat. Il y avait plus de deux cents sachets exposés dehors. Cependant, les commerçants approchés au sujet de cette distribution normale n’arrivent pas à donner d’explications à ce phénomène. « Nous ne comprenons rien à ce sujet. Des fois, on peut prendre la quantité qu’on veut et des fois le distributeur la diminue. La cause, paraît-il, était le manque de poudre de lait au niveau de la laiterie de Draâ BEN Khedda qui avait diminué sa production. On croit savoir que tout est rentré dans l’ordre parce que les responsables de l’Office National Interprofessionnel du Lait auraient réagi auprès des laiteries qui utiliseraient cette poudre subventionnée par l’Etat pour la fabrication d’autres produits laitiers », pense un commerçant du centre-ville. De leurs côtés, ce sont les mêmes raisons qu’avancent les distributeurs qui souhaitaient que cette activité soit mieux organisée. Notons, par ailleurs, que si Draâ El-Mizan était desservie auparavant par les laiteries de Bouira et de Boumerdès a connu cette crise, c’est parce que cette distribution leur a manqué durant cette période. A l’heure qu’il est, il n’y a plus de vente concomitante de ce produit à l’exception des villages où encore les commerçants l’écoulent à trente dinars voire tente-cinq dinars.

Amar Ouramdane

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