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bouzeguène : Hommage à la Chahida Bessaci Tassadit

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À l’occasion du 57e anniversaire de la disparition tragique de la Chahida Bessaci née Ali Cherif Tassadit, un vibrant hommage lui a été rendu, vendredi dernier, à l’esplanade de Tahamalth, par la famille révolutionnaire en collaboration avec les citoyens d’Athwizguen, dans la commune et daïra de Bouzeguène. La Chahida a été témoigne-t-on enterrée vivante et n’a été découverte que 27 jours après. Étaient présents à l’hommage, des représentants des comités de villages, le fils de la chahida venu spécialement de France, le chef de la daïra de Bouzeguène, les maires de la localité d’Illoula et de Beni Ziki, des représentants de l’APC d’Idjeur, de la Protection civile, de la sûreté de daïra, des brigades de Boubheir et d’Ifigha, de l’organisation nationale des moudjahidines, Mohand Said Akli fils du colonel Mohand Oulhadj, et le président de la fondation Amirouche entre autres. Pour commémorer l’événement, un riche programme a été tracé. Les invités se sont rassemblés, dès le matin, devant le centre culturel Mohand Oulhadj pour entamer une marche silencieuse jusqu’à la tombe d’Amghar, symbole et fierté de la région qui fut le dernier chef de la Wilaya III historique. Sur les lieux, une gerbe de fleurs a été déposée. Juste après, l’assistance a déposé une gerbe de fleurs sur la tombe de la chahida Bessaci Tassadit et une autre à la stèle des chouhada du village. Ce jour, l’esplanade de Tahamalth qui abrite les fêtes du village, retrouve vit avec le public assoiffé d’histoire et de témoignages sur les acteurs de la révolution algérienne. Après la présentation de la biographie de la chahida Bessaci, place au chant. Par la suite, la parole fut donnée au chef de daïra puis au fils du colonel Mohand Oulhadj. De son côté, le directeur régional du musée du moudjahid de Tizi-Ouzou a insisté sur l’urgence de recueillir les témoignages pour servir les générations futures. Les témoignages se sont poursuivis dans l’après-midi. Aussi en plus de l’exposition permanente de photos de la révolution, une conférence a été animée, au centre culturel Mohand Oulhadj, par Akou Idir, qui a évoqué le combat de la femme pendant la guerre de libération. Le fils de la chahida, âgé à peine de 5 ans lors des faits, remercie les organisateurs et toute la population qui a participé à la libération du pays. «Je me souviens que j’ai suivi ma mère conduite par les militaires jusqu’à la Zaouïa. Les femmes du village m’ont retenu et emmené chez ma grand-mère qui, pendant une semaine, cherchait désespérément partout», dira le fils, Ferhat Bessaci. Enfin pour la clôture, des poèmes ont été présentés par NA Fatma, l’ex-femme de l’artiste du village Meheni Amroun, qui a fait pleurer l’assistance déjà peinée par l’histoire émouvante de Tassadit Bessaci.

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Fatima Ameziane

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