Accueil Tizi Ouzou Problème de transport à Draâ El-Mizan durant l'Aïd

Problème de transport à Draâ El-Mizan durant l'Aïd

1206
- PUBLICITÉ -

Si les commerces étaient pratiquement tous ouverts pendant l’Aïd, notamment les boulangeries – parce que l’inspection du commerce a pris les devants comme à chaque occasion comme celle-ci – il n’en est pas de même pour le transport. En effet, pour ces deux jours de fête de l’Aïd El-fitr, il a été donné de remarquer qu’au niveau des arrêts de stationnement vers les villages, et même vers les villes limitrophes telles Tizi-Gheniff, Boghni, Aït Yahia Moussa, Frikat et Aomar (Bouira), les voyageurs n’ont pas trouvé de fourgons, en plus de la chaleur écrasante. Dimanche dernier dans la matinée, alors que le mercure commençait à grimper, il n’y avait aucun fourgon vers Boghni. «Je suis là depuis huit heures et il est presque dix heures, aucun fourgon n’a pointé le nez. Et puis, il n’y a même pas un arbre pour se mettre à l’ombre», nous répondra, dépité, un voyageur à destination de Boghni, accompagné de ses deux enfants en bas âge. C’était le même constat pratiquement dans tous les stationnements. Aussi bien vers Tafoughalt ou vers Ichoukrène, deux grands villages de la daïra, il y avait de la bousculade devant les quelques fourgons qui y arrivèrent de temps en temps. «D’habitude, il y avait jusqu’à six à huit fourgons en train d’attendre. Aujourd’hui, vous voyez que l’arrêt est vide. On est alors obligé de recourir à des clandestins, qui parfois demandent de leur payer la course au double», regrette un autre voyageur que nous avons accosté à l’arrêt de stationnement vers Tafoughalt. En touy cas, le transport a beaucoup manqué durant ces deux jours. Si certains transporteurs se sont occupés de rendre visite à leurs proches, d’autres ont carrément garé leurs fourgons dans les garages. «Tout d’abord, je voudrais me reposer après un mois de Ramadhan fatiguant, puis il fait très chaud. Je ne peux faire plus de deux voyages en aller et retour entre Draâ El-Mizan et Tafoughalt à cause de la pente raide de Vouhadj», nous répond un transporteur au sujet de ce manque de transport. Par ailleurs, il est à signaler aussi que les fruits et légumes ont manqué au marché, si bien que les prix ont été revus à la hausse. On citera par exemple la courgette qui est passée à 150 dinars au lieu de son prix habituel de 40 dinars, les haricots verts à 200 dinars au lieu de 80 dinars, la carotte jusqu’à 100 dinars. C’est dire que les prix appliqués durant le mois de Ramadhan ont de nouveau flambé, en atteignant pour certains produits le double voire le triple. Tout le monde souhaite que la situation revienne à la normale dès aujourd’hui.

- PUBLICITÉ -

A. O.

- PUBLICITÉ -