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Aïn El-Hammam : De nouveaux services à la polyclinique

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Depuis son ouverture, la polyclinique d’Aïn El-Hammam, dépendant de l’EPSP d’Iferhounene, se renforce en moyens humains et matériels pour donner l’image d’une structure capable d’assurer les différentes tâches qui lui sont dévolues. Ouverte dans l’urgence, après des mois de tergiversations, avec le minimum de moyens d’un petit dispensaire, elle a vu, par la suite, ses prestations s’élargir à d’autres services spécialisés. Le fauteuil dentaire ou le laboratoire, non encore installés au départ fonctionnent normalement, en ce moment. Les malades estiment que le temps d’attente est même beaucoup moins important qu’à l’hôpital où ils avaient l’habitude de se rendre auparavant. Le service de radiologie équipé d’appareils numériques, fonctionne avec une technicienne en l’absence d’un médecin radiologue, comme c’est le cas à l’EPH dont le scanner ouvert en grandes pompes, n’est exploité que partiellement par manque de spécialiste en radiologie. Par ailleurs, nous apprenons que les consultations de traumatologie commenceront incessamment, dès que le médecin spécialiste affecté par l’EPH sera installé. Au chapitre des insuffisances, il faut noter que cette nouvelle structure souffre d’un manque flagrant de personnel. En dehors du manque de personnel spécialisé, le personnel d’entretien accuse également un déficit. La polyclinique ne dispose que d’une seule femme de ménage, nous dit un employé, pour nettoyer une douzaine de locaux. Une mission impossible surtout pour une structure qui ne doit souffrir d’aucune carence en matière d’hygiène. Heureusement, selon notre interlocuteur, que les autres employés y compris les infirmiers, mettent la main à la pâte en procédant au nettoyage des lieux, dès que les visites sont terminées. Il faut reconnaître que, malgré tous ces efforts, beaucoup de choses restent à faire. En matière de spécialistes, la polyclinique a les mêmes carences que la structure hospitalière. On n’y trouve pas de cardiologue, ni de radiologue et encore moins de gynécologue, bien qu’elle soit dotée d’une maternité. Les parturientes à risques continuent à être dirigées vers la clinique «Sbihi» de Tizi-Ouzou ou chez les privés. Vu sa localisation, à cinq cents mètres au sud de la ville, la polyclinique, loin da la majorité des villages, est loin de satisfaire la population d’Aïn El-Hammam. Quelles que soient les prestations qu’elle peut offrir, seuls les malades véhiculés peuvent en profiter. Pour y arriver, certains patients doivent parcourir près d’un kilomètre à pied après avoir voyagé dans un fourgon de transport sur une distance de plus de cinq autres kilomètres. Ce qui révolte les habitants de la zone Ouest de la commune, qui refusent de voir l’hôpital décentraliser les consultations vers d’autres salles de soin.

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A. O. T.

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