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Aïn El Hammam : Tiqerravine, un carrefour dangereux

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Pour traverser la rue au lieu-dit Tiqerravine, à l’entrée Ouest de la ville d’Aïn El Hammam, les piétons doivent s’armer de patience et faire montre d’une grande vigilance, pour éviter de se faire écraser par certains véhicules, dont les chauffeurs font des lieux une véritable piste de rallye. Les voitures déboulant des trois routes, qui se rejoignent au niveau de la tombe de Si Moh Oumhand, arrivent en trombe au moment où de nombreux piétons cherchent à passer de l’autre côté, pour aller au village voisin d’Aït Sidi Saïd ou plus loin, le long de la RN15. De nombreux accidents, dont certains graves, sont survenus à cet endroit. Le dernier en date a coûté la vie à un septuagénaire, mort écrasé par une voiture. Même la plaque indiquant un «stop» aux véhicules venant de l’hôpital a été arrachée. Les lieux demeurent dangereux, à toute heure du jour ou de la nuit, sans que personne n’agisse pour garantir la sécurité des piétons. Les trottoirs sont inexistants au niveau de ce carrefour, très fréquenté au demeurant par les habitants qui se rendent à la cité Akkar et surtout par de nombreux élèves qui se rendent au lycée Mustapha Ben Boulaïd. Face au danger qui les menace, les habitants demandent aux autorités de se pencher sur ce danger, en installant des feux tricolores et des passages piétons, faute de dos-d’âne, qui obligeraient les conducteurs à lever leur pied de l’accélérateur. Monsieur H’Mani, un villageois d’El Karn Naït Sidi Saïd, qui transite plusieurs fois par jour par Tiqerravine pour se rendre en ville, confie qu’il est intervenu à plusieurs reprises, pour aider des personnes âgées ou des enfants à traverser la route, en se faufilant entre les véhicules. D’autres endroits aussi dangereux sont signalés un peu partout en ville. Ainsi, au carrefour des Horloges, pendant que le feu vert cède le passage aux piétons, les automobilistes qui les croisent sur la rue Bounouar, quant à eux, continuent de rouler sans qu’un quelconque signal, inexistant par ailleurs, ne leur enjoigne de s’arrêter. Les feux tricolores ne règlent la circulation que d’un côté, seulement. Au lieu-dit La place, faute de signalisation horizontale donnant la priorité aux piétons, les altercations sont devenues fréquentes entre les automobilistes pressés qui disputent l’asphalte aux citoyens désireux de changer de trottoir. Quelques coups de peinture de la part de l’APC pour délimiter les espaces des piétons seraient les bienvenus aux endroits jugés dangereux.

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A. O. T.

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