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Retards au niveau des chantiers : Pas du tout sûr de réceptionner les cantines

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La rentrée scolaire arrive à grands pas alors que les élèves de certaines écoles risquent de ne pas bénéficier de repas chauds à midi, pour inexistence de cantines. L’école de filles, située au centre-ville d’Aïn El Hammam, attend toujours son réfectoire, dont le chantier est parti pour durer une année encore. Les travaux, ayant débuté depuis plus de deux ans, ne semblent pas près de se terminer, au grand dam des élèves et des enseignants qui se préparent à faire face aux affres de l’hiver en se contentant de repas froids. «Il est inadmissible que des enfants en bas âge, issus d’une région connue pour ses hivers rigoureux, soient contraints d’avaler des sandwichs dans un coin de rue à midi», se révolte un parent, qui estime que les différentes actions menées par l’Association des parents d’élèves sont demeurées sans suite. Après maintes correspondances aux différentes autorités de la commune et de la wilaya, les parents avaient même initié une journée de protestation en retenant leurs enfants chez eux pendant une journée. Cette opération, qui avait attiré l’attention des responsables, été suivie de la reprise du chantier, mais le restaurant scolaire semble s’éterniser. «On nous avait promis l’ouverture de la cantine pour le mois de décembre», affirme notre interlocuteur. «Sans garantie», ajoute-t-il, avec scepticisme. Le même scénario se reproduit également à l’école du quartier Sidi Ali Ouyahia où le chantier ouvert, concomitamment avec celui de l’école de filles, accuse un retard pour les mêmes raisons. L’une des causes principales de cette défaillance serait l’arrivée tardive des fonds nécessaires à la reprise des travaux, à l’arrêt pendant de longs mois. Selon un élu, les entreprises chargées des travaux de réalisation de ces infrastructures n’ont pas bénéficié à temps des rallonges budgétaires allouées par la wilaya pour l’achèvement des deux cantines, suite au blocage dont avait souffert l’APC au début de son mandat. En effet, les élus de l’opposition avaient à l’époque refusé de voter le budget supplémentaire «tant que le nombre de sièges ne serait pas attribué équitablement entre les élus des différentes formations composant l’APC d’Aïn El Hammam». Ce qui n’a pas manqué de se répercuter sur l’avancement des travaux de certains chantiers.

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A. O. T

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