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Tadmaït : Des protestataires ferment la mairie

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Des habitants de la cité Chouhada, sise à quelques encablures du chef-lieu communal de Tadmaït, ont procédé, durant la journée de mercredi dernier, au blocage de la mairie «pour réclamer des quotas de logements RHP».

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En effet, des dizaines de personnes ont cadenassé le grand portail de la mairie pour «exprimer leur mécontentement» suite à leur exclusion du programme RHP (Résorption de l’habitant précaire), a-t-on appris de sources locales. Les représentants de ladite cité déplorent : «Des responsables au niveau local nous avaient promis lors d’une réunion, tenue le mois d’avril dernier au siège de la daïra de Draâ Ben-Khedda, d’attribuer un quota de logements au profit des résidents de la localité qui vivent dans des conditions précaires. Quelques mois plus tard, leur situation n’a pas changé d’un iota». Les protestataires exhortent, par conséquent, les pouvoirs publics à agir dans les meilleurs délais «en vue de mettre fin à un calvaire qui dure depuis des années». «Les promesses des responsables locaux n’ont pas été tenues», regrette Hocine, l’un des délégués de la cité chouhada. A signaler que dans la même journée, les parents d’élèves de l’école primaire du village Aït Ourzedine, à six km du chef-lieu communal, ont également protesté devant le siège de l’APC de Tadmaït pour «dénoncer la dégradation des conditions de scolarisation des écoliers». Pour attirer l’attention des autorités locales, notamment à l’occasion de la rentrée scolaire, ils ont acheminé toutes les tables et les chaises détériorées de ladite école vers le portail de la mairie, pour le bloquer carrément par la suite. Selon un membre du comité de village, les services concernés de l’APC «ont oublié» les élèves de la région. Sur une planche de table accrochée au portail de la mairie, on pouvait lire : «Nous, élèves de l’école d’Aït Ouarzedine, voulons une école». «Nous dénonçons l’indifférence des autorités locales, car nous enfants sont livrés à eux-mêmes. Les conditions de leur scolarisation sont déplorables. Ainsi, nous avons interpellé à maintes fois les autorités locales afin d’acquérir de nouvelles tables et chaises ainsi que d’autres fournitures, sans résultat. Pourtant la prise en charge de cette légitime doléance ne nécessite pas un grand budget», estime Aziz, parent d’élève de la région. Et d’ajouter: «Nous voulons, à travers notre action, maintenir la pression sur les membres de l’exécutif communal afin qu’ils prennent en charge de manière effective le problème de la réhabilitation des classes et du mobilier».

Rachid Aissiou.

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