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DRAÂ EL-MIZAN - Ecole Amar Benallel : Les revendications des parents d’élèves satisfaites

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Au lendemain de la protestation des parents d'élèves de l’école primaire Chahid Amar Benallel sise à Tazrout centre au sujet des mauvaises conditions de scolarité de leurs enfants, une délégation de l'APC s'est déplacée sur les lieux.

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«C’était juste pour faire réagir les responsables au sujet des manques signalés dans notre établissement», nous répondra un parent d’élève. Celui-ci rappellera qu’ils ont demandé l’implantation urgente de ralentisseurs devant l’établissement, la réparation des vitres cassées au niveau de la cantine, l’engagement des travaux de raccordement au gaz naturel de la cuisine, le nettoyage et la javellisation des citernes d’eau… «Les ralentisseurs ont été installés. Nous attendons que l’APC nous fournisse de la peinture pour les peindre et attirer l’attention des automobilistes de passage devant l’école. C’est déjà un pas», dira un autre parent. Pour les autres points, notre interlocuteur nous confiera qu’une nouvelle citerne sera installée incessamment au niveau de l’établissement. Le branchement de la cuisine au gaz naturel est aussi promis par les responsables. Les vitres seront remplacées dans une opération d’ensemble qui touchera de nombreux établissements scolaires. En tout cas, les parents sont confiants. Les câbles électriques pendants devant le portail seront supprimés incessamment. «C’est une urgence. Si un câble tombait, c’est la catastrophe !», souligneront nos interlocuteurs. Dans l’ensemble, la rentrée scolaire s’est assez bien déroulée dans les dix-neuf établissements du primaire, les sept collèges d’enseignement moyen ainsi que les trois lycées. Des petits manques restent toujours naturellement à combler au fur et à mesure. Pour l’enseignement moyen, il est toujours attendu que le CEM Krim Rabah, très vétuste, soit remplacé par un nouveau collège, d’autant plus qu’une partie a été réformée et que ce sont les dortoirs qui ont été transformés en salles de cours. L’exode vers la ville commence à avoir ses effets sur les effectifs, notamment au niveau des collèges et des écoles primaires. Si d’autres projets ne seraient pas inscrits d’ici quelques années, le risque de revenir aux classes de 50 élèves n’est pas à écarter quand on sait que plus de trois mille logements sont en cours. Certes, des équipements d’accompagnement sont au programme, mais il ne faut oublier ni la lenteur des procédures administratives, ni celle de la réalisation des projets.

Amar Ouramdane.

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