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Aït Yahia Moussa : Une famille en détresse

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A Iâllalen, une famille est en détresse. Il s’agit de S. Hocine et ses enfants. De surcroît, il doit faire face à une vie difficile parce que sa femme est atteinte d’un cancer alors que ses deux filles ne sont pas en âge de travailler. Selon un membre du comité de village, cette famille, logée dans une seule pièce et une petite masure, risque de se retrouver dehors dans les prochains jours. «C’est un citoyen du village qui lui a laissé cette pièce. Si cette personne revenait au village, Dda El Hocine, sa femme et ses enfants seront dans la rue», nous confiera le même membre de comité de village. «Ce pauvre homme ne sait à quel saint se vouer. Il n’a pas de moyens pour construire un logement, même s’il bénéficiait d’une aide à l’habitat rural. Notre commune n’a pas de logements. On n’a rien lui offrir», dira un adjoint au maire. Pour ce responsable, il faudrait que les autorités locales le prennent en charge. «Il y a des logements sociaux à Draa El-Mizan. Comment se fait-il qu’une commune et chef-lieu de daïra ait tant de logements, notamment les1000 logements du programme du président de la République, sans faire bénéficier les quelques citoyens des APC de la même daïra qui n’ont pas d’assiettes foncières?», s’interrogera l’élu. Selon un autre membre du comité de village, ce père de famille a fait des démarches auprès de tous les chefs de daïra passés, en vain. «C’est toujours la même réponse. On ne peut rien faire pour vous. Il faut voir avec votre maire», nous dira Dda El Hocine. L’adjoint au maire qui a évoqué ce cas, nous confiera que depuis la création de cette municipalité en 1971, celle-ci n’a bénéficié que d’une centaine de logements sociaux. Dda El Hocine saisit cette occasion pour lancer un appel de détresse aux bienfaiteurs de lui venir en aide. Il en appelle aussi wali de Tizi-Ouzou de s’enquérir de son cas auprès du chef de daïra de Draa El-Mizan afin de lui trouver un recasement même provisoire. Sa situation est bouleversante avec une épouse atteinte d’une lourde maladie demandant une particulière attention. En définitive, s’il est vrai que l’Etat a consenti des efforts inestimables pour reloger de millions d’Algériens, certaines personnes meurent à petit feu et sont carrément oubliées. Leurs communes qui n’ont rien à leur offrir, ne peuvent être blâmables, elles sont elles-mêmes victimes d’une répartition des richesses qui laisse à désirer. S’il faut que cette famille aille jusqu’à s’en plaindre au président de la République, que son excellence trouve ici le SOS d’un citoyen d’une région qui a tant donné à cette nation, un père en détresse et accablé par le sort, attendant qu’une âme sensible daigne bien le soutenir dans sa peine.

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A. O.

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