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Boghni / La mendicité prend de l’ampleur au centre-ville

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Tout de même, en dépit de cette prise de conscience que la mendicité est devenue une activité ce qui a entraîné une autre attitude vis-à-vis de ces groupes de mendiants répartis dans le centre-ville, avec ce choix de s’installer dans les rues commerçantes, près de la poste et dans les alentours du marché le phénomène ne s’est pas atténué.
Des raisons peuvent expliquer cette résistance des quémandeurs à vouloir à tout prix occuper la rue, à savoir l’absence d’une action des pouvoirs publics pour démanteler les réseaux de mendicité qui trouvent place dans les wilayas limitrophes, puisque pour les cas de Boghni on parle d’une organisation établie à Bouira, assurant le transport de ses recrutés
vers les grands centres urbains de la wilaya de Tizi Ouzou.

La ville de Boghni est devenue ces dernières années la destination privilégiée des mendiants dont la présence dans presque toutes les principale artères du centre urbain, en plus du marché des fruits et légumes constitue un indice supplémentaire de la dégradation de l’environnement dans lequel vivent plus de 18 mille habitants.
En effet, l’espace public est pratiquement occupé a chaque coin de rue, notamment durant les week-end et le jour du marché (dimanche) par des professionnels de la mendicité. En ce sens, il faut distinguer entre ceux qui demandent la charité en raison de leurs conditions sociales, généralement des gens de la région, et ceux qui quémandent par vocation, car contraints de réaliser une recette au profit des maîtres d’un réseau bien organisé pour étendre cette pratique. Ce qui est déplorable, en somme, c’est sans doute l’exploitation des enfants accompagnés de femmes pour profiter de la générosité des passants, même si au demeurant à force d’être harcelés par les demandes les gens affichent une certaine indifférence. Tout de même, en dépit de cette prise de conscience que la mendicité est devenue une activité ce qui a entraîné une autre attitude vis-à-vis de ces groupes de mendiants répartis dans le centre-ville, avec ce choix de s’installer dans les rues commerçantes, près de la poste et dans les alentours du marché le phénomène ne s’est pas atténué. Des raisons peuvent expliquer cette résistance des quémandeurs à vouloir à tout prix occuper la rue, à savoir l’absence d’une action des pouvoirs publics pour démanteler les réseaux de mendicité qui trouvent place dans les wilayas limitrophes, puisque pour les cas de Boghni on parle d’une organisation établie à Bouira, assurant le transport de ses recrutés vers les grands centres urbains de la wilaya de Tizi Ouzou. Autre fait à signaler en outre, concerne la prolifération du nombre des demandeurs de la charité à proximité de la mosquée de Boghni, plus particulièrement lors et après la prière du vendredi, ce qui a contribué à aller jusqu’à menacer la quiétude des fidèles.

M. Haddadi