La route nationale 30 traversant le chef-lieu de Mechtras, dans la daïra de Boghni, est dans un état lamentable, et c’est le moins que l’on puisse dire. En effet, d’un bout à l’autre de la « ville », sur une distance de près d’un kilomètre, la chaussée est tellement dégradée qu’elle devient assimilable à un champ de bataille. Des crevasses et des nids-de-poule se transforment en retenue d’eau, à la moindre averse. Pendant la saison sèche, ce sont des nuages de poussière qui s’élèvent au passage des véhicules, causant ainsi des dommages sûrs aux habitants et aux passagers.
Un transporteur qui ne se doutait pas de notre présence, râlera : « Ce tronçon de la route nationale 30 n’a jamais été retapé. Notre gagne-pain est sérieusement compromis par la défectuosité de la chaussée. On dirait que les responsables concernés ne l’empruntent pas ». En plus de la dégradation avancée de la chaussée, il faut signaler l’absence de drainage des eaux pluviales et l’inexistence de trottoirs. L’amélioration urbaine ne revient pas. Les petits travaux de réfection ne sont toujours pas accomplis. Du coup, les Mechtrassois et les usagers pataugent dans la boue en hiver et respirent la poussière en été. De toutes les manières, la tension et le mécontentement sont bien et clairement signifiés par les citoyens que nous avons rencontrés, d’où l’urgence de réagir avant que l’irréparable ne se produise.
H. O. T.