Accueil Tizi Ouzou Aïn El Hammam : La ville désertée: ni taxis ni bus

Aïn El Hammam : La ville désertée: ni taxis ni bus

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Le même scénario se répète à chaque jour de fête. Les stations de taxis et de fourgons de transport restent désespérément vides, sans aucun égard aux citoyens contraints de voyager.

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Ceux qui ne possèdent pas de véhicules, n’ont d’autre alternative que celle de surseoir à leur déplacement, en attendant la fin des festivités.

Avec un peu de chance, on pourrait tomber sur un taxi qui aurait l’amabilité de « rendre service » … moyennant le prix d’une course appréciable. Ceux qui ne possèdent pas de véhicules, ont tout intérêt à rester chez eux.

« Aujourd’hui on ne rend pas visite aux sœurs ou aux filles mariées et résidant loin du village, comme on ne verra pas nos malades hospitalisés à Tizi-Ouzou », nous avouera, non sans amertume, un sexagénaire qui attendait un fourgon qui ne viendra pas.

Ce qui est frustrant et change un peu les habitudes. L’Aïd est maintenant devenu synonyme de ville morte. Tout le monde s’y met. Les boulangeries bien qu’ouvertes ne proposent que des patisseries. Point de pain.

Hormis un ou deux épiciers qui profitent de la situation pour liquider leur stock de fruits à des prix prohibitifs d’ailleurs, les autres commerçants ont préféré passer la fête en famille.

A. O. T.

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