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Lycée Hamdani Saïd à Draâ El Mizan / Les filles rejoignent les dortoirs

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S’il y a un lycée au niveau de toute la wilaya où l’internat accueille encore des filles, ce ne peut être que le lycée Hamdani Saïd de Draâ El Mizan. En raison de leur éloignement de leur établissement, les lycéennes de Tafoughalt, de Boumahni et quelques unes de Frikat préfèrent ce régime. Certes, ce dernier est plus flexible qu’avant, mais il est à signaler que certaines d’entre elles ne s’adaptent pas à la rigueur, car il faudrait dire qu’elles doivent se plier au règlement intérieur du lycée : se lever à six heures trente, faire son lit, aller prendre le petit déjeuner en groupes à la même heure, être présente à toutes les études.

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Pour le moment, depuis l’ouverture des dortoirs, l’administration a enregistré quatre-vingt-trois filles internes et quatre cent cinquante demi-pensionnaires. Jusqu’à l’an 2008, avant l’inauguration du lycée d’Aït Yahia Moussa, le lycée Hamdani Saïd accueillait plus de trois cents filles internes. « Nous comptons aller jusqu’à une centaine », nous a confié une source proche de cet établissement. Quant aux garçons, ils refusent de s’inscrire au régime d’internat au lycée Ali Mellah et au technicum. « Ce n’est plus comme avant. Maintenant, les élèves ne manquent pas de transport et ils préfèrent rentrer chez eux chaque soir. Ils optent tous pour la demi-pension », a préféré nous dire un retraité de l’éducation. « Dans les années 70 jusqu’à la fin des années 90, les six dortoirs du lycée Ali Mellah affichaient toujours “complet”. Il y avait même des internes dans les collèges notamment le CEM Krim Rabah où des élèves de Maâtkas et de Makouda étaient inscrits dans ce régime », se rappelle un ex-surveillant qui trouve que le régime d’internat avait beaucoup aidé les élèves dans leurs études. « J’étais maître élève, mais je vous assure que nous avions pris en charge les collégiens comme des adultes.

En plus de la surveillance, nous les incitions à étudier et à faire leurs études », a conclu cet interlocuteur.

Amar Ouramdane

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