Accueil Tizi Ouzou Aïn El Hammam : Des classes surchargées à l’école de garçons

Aïn El Hammam : Des classes surchargées à l’école de garçons

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Cette année, pour pouvoir « caser » tous les élèves, il a fallu envoyer les grands de cinquième année, à l’école de filles, à un kilomètre de l’école mère, avec tous les dangers qui ne manqueraient pas de les guetter, lors de leurs va-et-vient.

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L’école du centre-ville de Aïn El Hammam n’a pas fini d’attirer l’attention et de contrarier les parents d’élèves. Evacués, pour cause de risque d’effondrement, depuis plus d’une année, les élèves et les enseignants ont été installés « provisoirement », avait-on dit, à l’époque, à la Maison de jeunes, toute proche. L’école n’a pas tardé à être détruite pour, selon les prévisions initiales, laisser place à la reconstruction d’un autre établissement sur le même site.

Pour le moment, rien n’indique que le projet soit à l’ordre du jour alors que les élèves s’entassent dans des locaux, ne répondant à aucune norme d’hygiène. « Ne pouvant disposer que de quatre classes, la direction de l’école se trouve contrainte de jumeler les divisions », se plaint un parent d’élève en colère, qui indique « qu’à quarante-huit par classe, il est pratiquement impossible d’espérer un quelconque résultat.

Ce n’est plus de l’enseignement, c’est de la garderie ». Cette année, pour pouvoir « caser » tous les élèves, il a fallu envoyer les grands de cinquième année, à l’école de filles, à un kilomètre de l’école mère, avec tous les dangers qui ne manqueraient pas de les guetter, lors de leurs va-et-vient. Ne bénéficiant pas de cantine dans leur nouvel établissement, ils sont contraints de se déplacer jusqu’à la Maison de jeunes pour le déjeuner, avant de reprendre le chemin inverse, au risque de se faire renverser par des voitures. Par ailleurs, les enfants, devant entrer en classe préscolaire, attendent toujours qu’on leur fasse appel. « Ce qui est peu probable », ajoute notre interlocuteur. C’est dire que si on a réussi à recaser les élèves, on ne leur a pas assuré les conditions nécessaires à une scolarité normale. Une cantine et quelques locaux, dont les dimensions ne répondent d’ailleurs pas aux normes, ne suffisent pas pour en faire une école. La seule alternative réside dans la construction, dans les plus brefs délais, d’une structure éducative digne de ce nom.

A. O. T.

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