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Tizi-Gheniff : Les élèves souffrent du manque de transport

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En dépit de tous les efforts faits par les responsables locaux et par ceux de la solidarité nationale, il existe toujours des manques pour assurer le transport à tous les élèves. Plus d’un mois après la rentrée scolaire, à Tizi-Gheniff, la solution n’est pas trouvée pour tous. Des parents d’élèves de certains villages de cette municipalité nous ont signalé que leurs enfants habitant à la périphérie de la ville et plus précisément ceux du village Tagharbith font chaque matin que Dieu fait plus de trois kilomètres à pied pour rejoindre leurs établissements scolaires. «Nos enfants n’ont pas de transport et même les fourgons ne marquent pas un arrêt chez nous. Imaginez avec le poids des cartables, atteignant parfois jusqu’à dix kilos, sur un parcours de six kilomètres en aller-retour, que deviendront-ils d’ici la fin de l’année ?», s’est interrogé un parent d’élève. D’autres élèves du village Ihoubarène ne vivent pas la même situation, car ils prennent le bus du ramassage scolaire, à partir de l’arrêt de Tizi-Lekhemis, mais ils doivent tout de même faire deux kilomètres à pied depuis leur village, pour arriver jusqu’à cet arrêt. «En hiver, ils ne rentrent à la maison que vers dix-huit heures et même parfois à dix-neuf heures», a précisé un parent de ce deuxième village. Ce ne sont là que deux exemples pour illustrer ce manque de transport, mais cela ne veut pas dire que les élèves des autres villages sont bien servis. Même si des conventions venaient à être signées avec des transporteurs privés, les élèves ne seraient jamais au bout de leur peine, car ils doivent dans la majorité du temps se lever tôt et rentrer tard, en raison de la rotation des bus, et ce, après une longue journée d’attention, quand on sait qu’ils font jusqu’à sept heures de cours, par jour.

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Amar Ouramdane

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