Accueil Tizi Ouzou Fort engouement des jeunes pour les dispositifs d'insertion professionnelle

Aït Yahia Moussa Les bureaux de l’Ansej, la Cnac et l’Anem ne désemplissent pas : Fort engouement des jeunes pour les dispositifs d'insertion professionnelle

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A Aït Yahia Moussa, les dernières décisions prises par le gouvernement, pour booster l’emploi, par la mise en place des dispositifs de l’Ansej, de la Cnac et de l’Anem, sont prises très au sérieux par les jeunes de la commune.

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D’ailleurs, ils ont décidé de s’organiser et se sont réunis, dernièrement, au sein de la maison de jeunes du chef-lieu pour se concerter et discuter de tous ces dispositifs. Depuis la mise en place d’une cellule d’orientation et d’enregistrement au niveau de la daïra de Draâ El Mizan, des dizaines de jeunes prennent d’assaut cet endroit. Par ailleurs, les diplômés, et les autres, s’inscrivent continuellement au bureau de l’agence locale de l’Anem devenue, ces derniers temps, un point de chute. Chaque jour que Dieu fait, ce bureau reçoit des dizaines de jeunes et, parmi eux, beaucoup sont déjà inscrits dans les dispositifs mis en place. « C’est le moment de se débrouiller. Il y a des dispositifs qui répondent à toutes les catégories de jeunes. Il faudrait seulement aller à leur recherche. Le jeune ne doit pas seulement rester à attendre et à exiger une allocation chômage de quinze mille dinars », nous a dit un jeune qui juge que les dispositifs mis en place régleraient de nombreux cas. Seulement, dans cette commune, le problème, rencontré par les jeunes, reste le manque de locaux. A cet effet, les 47 locaux, en cours de réalisation, enregistrent tout de même un taux d’avancement appréciable. L’entreprise a mobilisé tous ses moyens pour les livrer dans les délais, car tout le monde est conscient que ce sera une bouffée d’oxygène, alors que le reste du programme démarrerait incessamment. A Aït Yahia Moussa, il faudrait aussi trouver un moyen pour aider les artisans à fructifier leurs activités artisanales, notamment la poterie, la vannerie et la fabrication de la canne. Cette dernière nourrit des familles entières, en dépit du peu de moyens dont disposent ces petits artisans. Le mouvement associatif accompagne tout ce beau monde pour que ces métiers soient reconnus et valorisés.

Amar Ouramdane

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