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MAÂTKAS - Logements de fonction de l’éducation : Des enseignants interpellent les autorités

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Dans une lettre adressée aux autorités locales, à leur tête le wali de Tizi-Ouzou, et dont nous détenons une copie, des enseignants du primaire de la commune de Maâtkas demandent la restitution des logements de fonction occupés par les retraités de l’éducation.

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«Nous sollicitons par la présente demande votre intervention au sujet des logements de fonction, de la commune de Maâtkas, occupés illégalement par des retraités», lit-on dans le document destiné au wali. Les signataires de la missive précisent que ces habitations sont occupées depuis des années.

«Nous vous informons M. le wali que ces logements de fonction sont exploités d’une manière illégale et par des retraités du secteur éducatif depuis plusieurs années», soulignent-ils. Des retraités qui, pour la majorité, ne sont pas dans le besoin, selon ces enseignants. Ceci «au moment où des enseignants en fonction galèrent», précisent-ils. Pour toutes ces raisons, les rédacteurs du document sollicitent l’intervention du wali afin qu’il prenne les décisions qui s’imposent.

«Nous attendons de votre haute bienveillance une intervention afin de venir à bout de ce problème de logements de fonction», demandent-il. Enfin, les enseignants menacent de recourir à des actions dans le cas où la situation demeurerait en l’état actuel. «Nous attendons votre intervention afin de trouver une réponse à cette question avant de recourir à des actions pour recouvrer nos droits légitimes», conclut la lettre. Il est à signaler, également, que cette correspondance date du mois d’octobre 2018 et que ce litige persiste à ce jour.

Le problème des logements de fonction de la commune de Maâtkas n’est pas un cas isolé. Il se pose avec acuité dans plusieurs établissements scolaires, où même des directeurs en fonction se retrouvent sans résidence à l’intérieur de l’école. «Cet état de fait entrave sérieusement la fonction de ces responsables. En plus de ces derniers, plusieurs enseignants viennent de loin. Ils font la navette matin et soir. Et cela influe négativement sur leur rendement», apprend-on d’un enseignant.

F Moula.

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