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Aïn El-Hammam : La récolte des cerises encore compromise

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Comme l’an dernier, la récolte des cerises risque d’être très limitée, suite aux conditions météorologiques défavorables, ce qui va grandement pénaliser les agriculteurs qui s’attendant à engranger des bénéfices. Les pluies abondantes, la neige et la grêle, qui se sont abattues successivement sur la région d’Aïn El Hammam, au moment de la floraison des cerisiers, les ont sérieusement endommagés.

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Du coup, les paysans affichent grise mine, sachant que la production de cette année ne leur permettra pas d’engranger des bénéfices, comme ils s’y attendaient. Selon eux, les pluies du mois d’avril dernier ont causé beaucoup de dommages à leurs arbres. Ce qui a été épargné par la grêle a été endommagé par la pluie, tombée en grande quantité au moment de la floraison. Gorgées d’eau, les fleurs n’ont pas tenu sur les arbres, tombant une à une, après avoir bruni.

Un signe de leur altération. La plupart des feuilles sont trouées par la grêle, alors que les fruits, qui tiennent encore sur les branches présentent des «blessures» causées par les grêlons. Même si les agriculteurs assurent qu’ «il restera ce que la nature voudra bien nous offrir», ils reconnaissent néanmoins que «deux années de suite sans cueillir les fruits de nos efforts est frustrant.» Pourtant, ils avaient espéré mieux, lors de la floraison, et se préparaient à en tirer des profits, ce qui allait compenser la récolte des olives peu prolifique, elle aussi, cette année.

Cependant, personne ne désespère de pouvoir en récolter un peu pour la consommation familiale, ne serait-ce que pour y goûter. Les paysans, bien que dépités, acceptent avec philosophie cette situation «voulue par Dieu», disent-ils. «Nous ne consommerons que ce que la nature voudra bien nous laisser. On pourra le (Dieu) remercier, si on arrive à en avoir pour notre consommation familiale», nous affirme un vieil homme, habitué à tirer des millions de ses récoltes. à noter que la dernière bonne récolte date de la saison 2017.

Avec les conditions favorables, l’abondance des fruits a contribué à la baisse de leur prix. D’ailleurs, les agriculteurs les avaient cédés à moins de deux cents dinars par moment. La nature est ainsi faite. Tout le monde se réjouit de voir les barrages remplis à ras bord et la nappe phréatique déborder. Grâce à cette situation, d’autres fruits et légumes seront abondants, espère-t-on.

A.O.T.

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