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AÏN EL-HAMMAM - Extension du réseau électrique : Le chantier en marche

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Il y a quelques jours, des quartiers, situés en contrebas du village d’Ouaïtslid, dans la commune d’Aïn El Hammam, ont bénéficié de l’extension du réseau d’électricité.

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Les poteaux installés par une entreprise privée ont atteint les abords des habitations, au grand plaisir de leurs occupants. Malgré les efforts consentis ces dernières années, dans la région d’Aïn El Hammam, il subsiste des quartiers non encore alimentés en énergie électrique. La plupart des villages possèdent des secteurs laissés pour compte, oubliés du développement. Ne pouvant vivre sans courant électrique, leurs habitants sont contraints d’avoir recours à des branchements volants, peu efficaces et dangereux. Malgré la générosité de leurs voisins immédiats qui leur concèdent le courant, ils vivent constamment le calvaire des chutes de tension, vu l’éloignement de leurs demeures, de la source de l’électricité. On assiste fréquemment à des travaux d’extension du réseau vers des maisons construites en dehors des agglomérations.

Il faut dire que les zones non électrifiées ont été créées par les citoyens eux-mêmes, avides d’espace et d’air. De nombreux villageois profitent des accès tracés par des pistes agricoles pour quitter la maison des ancêtres où ils étouffent, pour ériger leurs demeures à la périphérie, éloignée parfois, du village. Cependant cela ne va pas sans certains désagréments. Si le problème sécuritaire n’est plus mis en avant, il n’en est pas de même de certaines commodités dont les habitants sont privés.

Alors que les villageois profitent du réseau de gaz de ville, de l’eau potable et de l’électricité, les locataires des nouvelles habitations construites dans les champs attendent toujours qu’un plan de désenclavement soit décidé pour leur venir en aide. Le raccordement à l’eau potable tout comme celui de l’électricité sur des centaines de mètres et parfois plus, revient très cher aux habitants qui prennent connaissance, à leur détriment, du coût du confort. Quant au gaz de ville, il est aisément suppléé par l’inamovible butane.

La ville d’Aïn El Hammam n’échappe pas, elle aussi, à cette défection. Plusieurs bâtiments érigés dans le cadre des coopératives ne sont toujours pas alimentés par cette énergie. Le recours aux branchements volants, hideux et dangereux, crée une toile d’araignée au-dessus des passants de la rue d’Aït Yahia. Malgré de multiples demandes, les habitants ne voient toujours pas le bout du tunnel.

A. O. T.

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