Entamée depuis le mois de décembre, la récolte des olives semble se prolonger. Les paysans continuent de descendre dans la vallée, comme aux premiers jours de la récolte.
Mais contrairement aux recommandations des spécialistes en agriculture, qui préconisent de ramasser les olives tant qu’elles sont violettes ou vertes, les paysans sont contraints de cueillir les fruits, devenus noirs, au détriment de la qualité de l’huile, qui en sera extraite.
Bien qu’épuisés par les efforts de plusieurs mois, les grands propriétaires d’oliveraies ne voient toujours pas la fin de cette corvée, si rentable malgré tout. Par ailleurs, si certains paysans s’inquiètent du manque de pluie et de la neige, les oléiculteurs, eux, s’en réjouissent : «Par chance, le temps qui est clément ces derniers mois nous aide à travailler sans relâche.»
Aussi, au niveau des pressoirs, la saison est loin d’être terminée : «Ce n’est qu’une fois que les dernières olives seront rentrées qu’on envisagera de fermer. Pour le moment, on continuera de travailler avec plusieurs équipes, qui se relayent toute la journée. Les abords des pressoirs étant toujours pleins de sacs. Quant au prix de l’huile, vendue l’an dernier à 770 DA le litre, cette année, si au début de la campagne, il était affiché à 650 DA, ces jours-ci, certains tentent de la liquider à 555 DA le litre.
A. O. T.
