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AIT YAHïA MOUSSA - Délabrement des routes communales : Les entreprises de gaz montrées du doigt

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S’il est vrai que durant ces dix dernières années, beaucoup d’argent a été dépensé pour la rénovation de pratiquement tous les chemins communaux menant vers les villages, par contre, leur entretien laisse à désirer. D’ailleurs, leur état actuel interpelle les autorités notamment à la veille de l’hiver. Ils sont nombreux les automobilistes qui décrient leur situation. Le passage de différents réseaux notamment de gaz naturel les a complètement dégradés d’une part, et d’autre part, le nettoyage de leurs fossés leur a causé de nombreux dégâts.  » On ne sait pas si vraiment les entreprises engagées pour y effectuer des travaux tels les réseaux de gaz naturel sont suivies par les services techniques. Une fois, les projets réalisés, elles partent sans remettre en l’état les endroits dégradés.

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Pourtant, ce genre de clauses est mentionné dans chaque cahier de charges. Alors que d’autres laissent carrément leurs gravats sur les abords si bien que les pluies les charrient carrément sur la chaussée », regrette un transporteur de voyageurs par fourgon assurant la ligne Tafoughalt- Draâ El-Mizan, empruntant la route du village jusqu’au lieu-dit Tamda Ali sur la RN 25. Cet interlocuteur nous apprend que ce sont les transporteurs qui ont eux-mêmes réfectionné certains endroits entièrement dégradés lors du passage des réseaux d’eau potable, constatant que les accotements sont boueux en hiver et poussiéreux en été. « Nous avons fait une grève de trois jours afin de dénoncer l’état du chemin. Une niveleuse a été dépêchée sur les lieux. Mais, à vrai dire, elle a encore empiré la situation. Les premières pluies automnales ont charrié de nombreux cailloux et autres détritus sur la chaussée. Tous les fossés sont bouchés », déplore-t-il encore. Ce n’est pas le seul chemin qui se trouve dans un état pareil.

On citera aussi celui qui relie les villages d’Ighil El Vir et d’Iâllalen jusqu’au chef-lieu communal, le CW 152 reliant ce même chef-lieu aux villages du versant Ouest ou encore celui desservant les villages d’Ath Rahmoune et de Tarikht. Pourtant, les villageois ne cessent de réclamer leur prise en charge. « Nous n’avons aucun moyen pour les entretenir. Et puis, le nombre de travailleurs de la voirie de l’APC est très réduit. Si par le passé, on dégageait parfois quelques ouvriers recrutés dans le cadre du filet social pour déboucher les fossés et faire quelques petits travaux de nettoyage, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les recrutements sont suspendus.

Quant à leur restauration, nous attendons toujours que des budgets leur soient débloqués d’autant plus que ce sont des projets dépendant du sectoriel. C’est vrai, les entreprises ont laissé beaucoup de dégâts. Cependant, rien ne les a retenues pour prendre leur dû », nous explique une source proche de l’APC. Quant à la RN 25 qui traverse une grande partie de cette commune, tous les appels sont restés vains parce que vraiment cette route nationale est dans un état piteux sur tous les plans.

Amar Ouramdane

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