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AÏN EL-HAMMAM - Exiguïté du centre-ville : Les pompiers slaloment pour sauver des vies

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Encore une fois, la Protection civile d’Aïn El-Hammam s’est heurtée, mardi dernier, à d’énormes difficultés pour arriver à secourir un jeune homme qui avait perdu connaissance dans l’enceinte du marché, à quelques pas seulement de la Grande rue.

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Appelés à se rendre sur les lieux, les pompiers, pris dans un embouteillage inextricable, n’ont dû accomplir leur mission qu’après moult manœuvres. Afin de ne pas perdre de temps, un sapeur, civière à la main, a dû abandonner le véhicule de service pour se rendre en courant auprès du malade, toujours inanimé. Une fois le patient embarqué, le chauffeur devait refaire d’autres manœuvres pour quitter le centre et se rendre à l’hôpital.

Ce n’est pas la première fois que la protection civile rencontre de telles entraves pour accomplir sa mission. Avant d’arriver en ville, les soldats du feu doivent en premier lieu, parcourir plus d’un kilomètre à partir de leur caserne située à plus d’un kilomètre de la ville où souvent les mauvais stationnements et autres gênent leur passage malgré les sirènes hurlantes indiquant un danger. Dans de telles circonstances, un incendie qui surviendrait aux abords du marché pourrait générer des dégâts importants avant que les éléments de la Protection civile n’arrivent à le prendre en charge.

Il est utile de signaler que de la célérité de l’intervention de la protection civile dépendent des vies humaines. Ajouté aux encombrements particulièrement les jours de marché, l’éloignement du cantonnement peut retarder l’arrivée des véhicules rouges.

Avec les grandes chaleurs, les incendies et l’arrivée de nombreux vacanciers dans la région, les responsables concernés se doivent d’anticiper ce genre de situation pour éviter que l’inévitable n’arrive un jour.

Malheureusement, pour tous leurs déplacements, les engins doivent transiter par le centre-ville d’Aïn El Hammam qui étouffe depuis quelques temps. Des citoyens ont souvent réclamé un poste avancé de la protection civile dont les éléments pourraient intervenir à pied et limiter les dégâts en attendant l’arrivée du gros de la troupe.

Faute de parking de stationnement, de nombreux véhicules ne cessent de tourner en rond dans l’espoir de dénicher une place. La station de fourgons d’Ath Menguellet et le carrefour des horloges sont devenus le nœud gordien de la circulation qu’il faudrait résoudre le plus tôt possible.

A. O. T.

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