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DRAÂ EL-MIZAN - Cité des 90 logements : Les résidents interpellent l’OPGI

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Les résidents de la cité des 90 logements sociaux locatifs sise à la périphérie du centre-ville crient à l’abandon. «C’est l’une des plus anciennes cités de la ville et depuis son inauguration, en 1996, elle n’a subi aucun toilettage. Ses façades semblent être d’une autre époque. Nous sommes oubliés et personne ne soucie de notre cadre de vie», s’est plaint un résident qui se concertait avec d’autres voisins pour déposer une plateforme de revendications à l’OPGI et au niveau des autorités locales.

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Un autre intervenant se demande pourquoi les cours de cette cité sont laissées dans cette situation. Il a indiqué dans ce sens : «L’asphalte a disparu depuis belle lurette et il ne reste que le gravier. Nos enfants se blessent en tombant. Pourtant, les cours des autres cités ont bénéficié de dallage et de bitume. Ce n’est pas seulement de l’abandon mais du mépris à notre égard.» On nous propose alors de faire une virée dans la cité et sur place, on a constaté que même certains accès vers les immeubles du contrebas ne sont pas bitumés. «En hiver, c’est la gadoue et en été, c’est la poussière.

Dernièrement, l’APC a revêtu en gravier zéro quarante cet accès mais les eaux de pluie l’ont vite dégradé. C’est un accès impraticable», a ajouté un résident de la cité. Par ailleurs, nos interlocuteurs n’ont pas omis d’évoquer l’absence totale de l’éclairage public. «En face, sur la route, une opération d’éclairage public a été réalisée alors que notre quartier est dans le noir depuis des années. Tous les lampadaires ont été saccagés, au fil des ans, et n’ont été ni réparés ni remplacés par l’OPGI. Dès que la nuit commence à tomber, tout le monde se terre chez lui.

Nos enfants ont peur de sortir seuls pour se rendre à l’école tôt le matin, sachant que des meutes de chiens rodent autour des poubelles qui ne sont vidées que rarement. Pourtant, nous avons construit avec nos propres moyens une niche pour les abriter. En outre, avec la grève des communaux, elles débordent et les déchets traînent partout. D’ailleurs, nous saisissons cette occasion pour interpeller les responsables locaux afin de veiller au passage du camion de ramassage des ordures régulièrement», a déploré un autre citoyen.

Les jeunes, quant à eux, ont évoqué la situation de l’aire de jeux en matico. «D’ici deux ans, elle sera impraticable. Elle est dégradée parce que les travaux n’étaient pas de bonne qualité. Pourquoi n’est-elle pas revêtue en gaz synthétique comme les aires des cités des autres villes ?», s’est interrogé l’un d’eux. A noter que les résidents de la cité des 90 Logements ont essayé de l’embellir mais ils n’ont été ni écoutés ni accompagnés par les responsables locaux. «Nous interpellons pour la énième fois les responsables de l’OPGI afin de jeter un regard sur notre cité», ont concluent les résidents, qui envisagent de mener des actions car leur patience a des limites, selon eux.

Amar Ouramdane

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