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Aïn El Hammam : Service limité à la polyclinique

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Ouverte il y a quelques années, la polyclinique d’Aïn El Hammam n’est toujours pas en capacité d’offrir tous les services que la population est en droit d’attendre. Le nombre restreint de spécialistes est loin de répondre à la demande des citoyens qui viennent pour des soins de proximité. L’absence d’un gynécologue comme au niveau de l’hôpital d’ailleurs, d’un ophtalmologiste, d’un radiologue et autres, la liste est loin d’être exhaustive, pousse les malades à aller chercher leur médecin dans les cabinets de la ville où le prix de la visite ne cesse d’augmenter et s’éloigner des moyens financiers des petites bourses.

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Quant aux démunis, il ne leur reste que leurs yeux pour pleurer sur leur sort. Même les services existant semblent fonctionner au minimum comme nous avons eu à le constater au niveau du laboratoire. Mis en service, il y a peu, avec un matériel flambant neuf, il ne peut malheureusement pas répondre aux besoins des citoyens. Pour y accéder, les malades doivent, au préalable, demander un rendez-vous et attendre selon la demande. L’attente peut aller de trois jours à une semaine, et auparavant, plus, nous disent des malades. Pourtant le nombre de postulants est loin d’égaler celui des laboratoires privés, ouverts en ville par des particuliers.

Le comble est que le laboratoire ne peut effectuer que certaines analyses. En tous cas, pas celles qui coûtent cher chez les privés, pris d’assaut, malgré les prix pratiqués. À titre d’exemple, sur cinq analyses prescrites par son médecin traitant, un malade est appelé à se rendre ailleurs pour l’« hémoglobine glyquée», le «bilan lipidique» ou les «triglycérides». On comprend maintenant pourquoi nous trouvons tant de malades au niveau des laboratoires privés où vous accédez sans restriction pour effectuer toutes les analyses prescrites par le praticien traitant. En aparté, un employé nous explique cette défaillance par le manque de réactifs. Dire qu’un nouvel hôpital est en construction à moins de deux kilomètres de la polyclinique. Pourra-t-il prendre en charge les malades qui n’auront plus à faire le va-et-vient entre les cabinets privés et les structures de santé étatique ? Peu de gens y croient.

A. O. T.

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