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Brèves de Mechtras : Un lycée fait toujours défaut

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La commune de Mechtras est jusqu’à présent dépourvue d’un lycée pour accueillir les élèves de la région ayant réussi leur examen de passage au cycle secondaire. Du coup, c’est vers les communes limitrophes qu’ils sont orientés, occasionnant des efforts et des dépenses supplémentaires aussi bien pour eux que pour leurs parents et la collectivité locale qui se doit d’assurer le transport. Et comme le nombre élèves ne cesse d’augmenter, on imagine aisément tous les désagréments que ce manque entraîne dans son sillage.

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«En plus du fait qu’à la longue ces déplacements influent négativement sur le rendement des élèves, cela portera un grand préjudice à l’APC qui se voit, non seulement, dans l’obligation de mettre tous les moyens de transport dont elle dispose pour le ramassage scolaire, mais également de recourir à la location de bus du privé. En effet, pour répondre aux besoins en la matière des plus de 500 lycéens, nous avons réquisitionné 5 mini bus, un trolley et un fourgon, tous appartenant à l’APC. Mais, comme ce n’est pas suffisant, nous avons aussi loué un autre bus chez un particulier», diront à ce propos MM. Chebala et Benakli, P-APC et vice président de l’APC de Mechtras.

Il y a lieu de préciser que les élèves issus des deux collèges de la commune que sont les CEM Said Mameri et Si Ahmed Youcef, sont scolarisés au niveau du lycée Larbes d’Assi Youcef, pour quelques uns et au lycée Zamoum et le technicum Dahmani de Boghni pour les autres. Ces deux localités sont sises à une dizaine de kilomètres de Mechtras. Le manque du foncier semble être la contrainte majeure qui empêche l’APC de projeter la réalisation de cette infrastructure qui fait défaut à la commune.

«La commune de Mechtras ne dispose pas d’assiette foncière appartenant à l’APC. Beaucoup d’infrastructures manquent à la région et nous ne pouvons pas envisager d’entreprendre des initiatives à cause de cet handicap», informent nos interlocuteurs. Ces derniers précisent que des terrains ont été affectés à d’autres secteurs inutilement et qui sont malheureusement inexploités. Leurs demandes incessantes de les affecter pour des projets d’utilité publique butent sur le refus de l’administration. Un sujet sur lequel nous reviendrons prochainement.

Couverture totale en assainissement

Le volet relatif à l’assainissement dans la commune de Mechtras, et contrairement à d’autres régions du sud de la wilaya de Tizi-Ouzou, est totalement maîtrisé, selon les dires d’élus à l’APC.

En effet, les réseaux d’évacuation des eaux usées sont à 100 % de couverture aussi bien pour le chef-lieu que pour les divers villages de la commune, selon la même source. «L’assainissement a été notre souci majeur depuis notre installation, vu tous les risques que cela peut engendrer aussi bien pour la santé publique que pour l’environnement, qui est l’une de nos priorités. C’est ainsi que lors de l’exercice passé, nous avons consacré dans le budget primitif (BP) une enveloppe de près d’un milliard cinq cents millions de centimes pour la finalisation des réseaux en chantier où pour la réalisation de nouveaux, là où ils n’existaient pas auparavant.

En plus, nous avons réservé dans le budget supplémentaire (BS) 170 millions de centimes pour l’éradication des points noirs. Dieu merci, à présent, notre population ne souffre plus du problème d’assainissement», nous apprennent MM. Chebla et Benakli. La bonne prise en charge de ce volet localement a permis surtout la préservation de toutes les sources naturelles fontaines dont regorge cette région aux capacités aquifères impressionnantes. C’est le cas de la mythique fontaine de Thala Ouguellidh, dont l’eau a été déclarée il y a quelques années impropre à la consommation suite aux analyses bactériologiques et physico-chimiques effectuées par un laboratoire spécialisé de Boghni, mais qui est, à présent prémunie, contre toute atteinte du genre.

Rabah A.

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