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MAÂTKAS - Prolifération des chiens errants : Un vrai danger public

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En l’espace de quelques jours seulement, deux opérations d’abattage de chiens errants ont été lancées par les services de l’APC et ceux de la subdivision locale de l’agriculture. Ces deux campagnes renseignent sur la prolifération de ces canidés potentiellement porteurs de maladies infectieuses, lesquels écument tout le chef-lieu et les quartiers avoisinants. En effet, il n’aura échappé à personne ces derniers temps de remarquer la multiplication de ces bêtes dont le danger sur la santé publique est établi. Ils posent aussi un réel problème environnemental outre le danger sanitaire.

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A la recherche de leur pitance, ils fouillent dans les dépôts d’ordures, en éventrant les sacs-poubelle et en répandant leur contenu polluant sur la chaussée ou les trottoirs. Mais le plus grave, c’est le risque de se faire attaquer par ses canidés potentiellement enragés ou porteurs d’autres infections transmissibles à l’homme. A ce propos, plusieurs cas de morsures ont été signalés. «En sortant de chez moi le matin pour me rendre à mon travail, ces créatures, qui se déplacent en meute, m’ont attaqué. J’ai dû courir à une grande vitesse pour leur échapper», raconte un habitant du chef-lieu.

A se fier à d’autres témoignages, certains n’ont pas eu la même chance que notre interlocuteur. Beaucoup se sont fait mordre par ces canidés et ont dû recevoir des soins pour éviter toute infection. «Vous imaginez le péril enduré, surtout que ces chiens peuvent être porteurs de la rage ?!», ajoutera-t-il. Un autre citoyen, habitant à l’orée de la forêt d’Izdagh, en contrebas du chef-lieu, raconte que des chiens ont «pris d’assaut» sont troupeau de moutons. «Ils ont dévoré un agneau. Le reste de mon troupeau a eu la vie sauve suite à mon intervention, après avoir été alerté par une voisine», témoignera-t-il. Il est à signaler qu’en plus de ces chiens, d’autres animaux sauvages ont connu une prolifération alarmante. Sangliers, chacals, renards… ils sont ont été aperçus en grand nombre dans la région. Ils s’aventureraient même aux alentours des maisons et des routes, surtout à la nuit tombée. Ces bêtes, en plus des dangers qu’elles représentent, détruisent les cultures maraîchères et attaquent les animaux d’élevage.

Rabah A.

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