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DRAÂ BEN KHEDDA - Camions et tracteurs y déversent leurs déchets : Une ville décharge !

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Un phénomène malheureux s’installe ces dernières semaines à travers la ville de Draâ Ben Khedda. Des monticules énormes de déchets de tous genres s’amoncellent chaque jour un peu plus sur les trottoirs, les places et les jardins publics. Les habitants de cette ville créée en 1888 assistent, impuissants, à cette clochardisation dont l’origine n’est que l’incivisme. En tout état de cause, les services concernés au niveau de la mairie ne semblent point s’en soucier. Alors que les déchets sont collectés à travers les quartiers, aucune partie ne veut le faire pour ces monts qui défigurent le visage de cette belle ville.

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En effet, depuis plusieurs semaines, les services de la voirie ne collectent pas ces décharges, se suffisant à collecter les bacs de certains quartiers. Les citoyens ne peuvent-ils pas faire quelque chose devant cette descente aux enfers ? Cet amoncellement fait régner pourtant de grands dangers. En effet, les plus importants points noirs sont situés d’abord à côté de l’Onalait et le quartier 400 logements. Des amas d’ordures sur près d’un kilomètre de longueur longent les trottoirs depuis quelques semaines et cela continue de s’élargir.

C’est le cas aussi du boulevard appelé communément par les habitants de la ville Les Champs Elysées. Une décharge de plusieurs centaines de mètres carrés est apparue. Alors que cette allée était utilisée par les familles pour faire des balades de fin de journée, elle devient insupportable désormais à cause des odeurs nauséabondes qui s’y dégagent. Le grand parc qui s’étend sur plusieurs kilomètres carrés, situé en plein centre de la ville, est devenu une décharge sauvage. Une situation intenable pour les habitants qui ne savent plus à quel saint se vouer.

C’est une situation insupportable en effet car ces décharges attirent des meutes de chiens, des rats qui constituent une menace sur la santé publique. Les ramasseurs et collecteurs d’objets recyclables y rodent à toute heure de la journée, munis de barres de fer avec lesquelles ils perforent les sachets noirs pour y prendre l’objet de leur convoitise. Une fois vérifié, le sachet est laissé éventré en proie aux chiens et chats sauvages qui l’éparpillent en grossissant un peu plus l’étendue de la décharge.

Ce qui est bizarre, c’est que ces personnes indélicates et nuisibles n’en ont cure des services de sécurité. Enfin, il convient de signaler que ces décharges sauvages sont propices pour l’émergence de maladies très dangereuses et attirent des animaux sauvages portant la rage. Pire encore, ces derniers jours, des camions et des tracteurs arrivent des communes limitrophes dans la ville de Draa Ben Khedda pour y décharger leurs déchets.

Akli N.

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