Une semaine sans cantine

Partager

Les élèves des vingt-sept écoles primaires que compte la commune de Kherrata sont privés de cantine depuis la première semaine du deuxième trimestre, a-t-on appris auprès de nombreux parents d’élèves. Selon ces derniers, cette situation, aussi inédite que préjudiciable, est la résultante d’un désaccord entre les responsables de la collectivité locale et les directeurs d’école concernant la gestion de ces cantines. «Les deux parties se renvoient la balle et se rejettent la responsabilité.

Chacune demande à l’autre de négocier avec les fournisseurs qui approvisionnent les cantines, en produits alimentaires», a indiqué, outré, un parent d’élève de l’école primaire de Merouaha. L’entêtement des deux parties, qui campent sur leurs positions, a-t-on déploré, a privé des milliers d’enfants scolarisés de repas chauds, lesquels leur reviennent pourtant de droit. «Nous avons invité le maire, en tant que premier magistrat de la commune, et les directeurs d’école afin de trouver un terrain d’entente pour ne pas prendre en otage nos enfants qui n’ont rien à voir dans ce conflit, lequel n’a même pas lieu d’être.

Nous comptons sur leur sens des responsabilités pour y parvenir», a affirmé le parent d’une élève scolarisée dans une école primaire du chef-lieu de la commune. Pour mettre un terme à cette situation, la Direction de l’éducation et la wilaya sont appelées pour user de leur influence, en recourant aux moyens coercitifs légaux pour contraindre les deux parties à lâcher du lest. Et un autre de poursuivre : «Le service de restauration doit reprendre au plus vite. Chacun doit assumer ses responsabilités. Il est inconcevable de pénaliser outre mesure nos enfants.»

N. M.

Partager