La base de vie et le siège de COSIDER bloqués

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Pour réclamer des postes d’emploi dans le cadre du projet de dédoublement de la voie ferrée Alger-Bordj Bou Arréridj, plusieurs dizaines de jeunes chômeurs de la localité d’Ath Bouali, dans la commune d’Ath Mansour, à l’extrême Est de la wilaya de Bouira, sont revenus à la charge, jeudi, en fermant la base de vie ainsi que le siège de l’entreprise publique COSIDER, situés au niveau de leur localité. Une entreprise chargée de réaliser la partie de cette double voie ferrée entre Bouira et Beni Mansour (wilaya de Béjaïa).

Ces jeunes protestataires ont de ce fait dénoncé «le nonrespect par cette entreprise» des procédures réglementaires pour le recrutement, au niveau du chantier. Ces derniers ont ainsi réclamé l’affichage, dans le bureau de l’Agence nationale de l’emploi (ANEM) de la daïra de M’Chedallah, de l’ensemble des postes d’emploi disponibles sur place et l’application de la réglementation en vigueur, en matière de recrutement. «Nous avons été soulagés d’apprendre la relance du projet du dédoublement de la voie ferrée, car en plus de l’impact économique qu’il aura sur notre région, beaucoup de postes d’emploi seront ouverts.

Malheureusement, notre joie a été de courte durée puisque aucun chômeur de la région n’a été recruté par cette entreprise, qui dispose d’une base de vie et d’un siège administratif près de notre village. Pis encore, même les procédures pour le recrutement n’ont pas été respectées et aucun poste n’a été affiché, au niveau de l’ANEM de M’Chedallah. Récemment, nous avons été surpris d’apprendre que pas moins de 15 personnes étrangères à notre commune ont été recrutées dans la base de vie.

C’est une violation de la loi ! C’est pour cela que nous avons opté pour la fermeture de la base de vie et du siège de l’entreprise», a expliqué l’un des protestataires. Il a, d’autre part, assuré que les jeunes de la région sont déterminés à poursuivre leur action, jusqu’à la satisfaction de leurs revendications. A souligner, au passage, qu’on a essayé de rentrer en contact avec les responsables locaux de COSIDER, en vain.

Oussama Khitouche

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