Le CFPA attend la mise en service de son internat et de sa cantine. En effet, selon le directeur de cet établissement, la cantine est équipée et sera opérationnelle dès la rentrée professionnelle prochaine. Alors que pour cet internat de 100 places, il sera livré lui aussi durant l’année car les travaux sont achevés. « Il ne reste que quelques petits réglages et bien sûr les équipements », nous a confié une source proche de la direction de l’établissement. La dotation de ce CFPA avec ces deux prestations lui donnera un autre essor d’autant plus qu’il dispense certaines spécialités telle la formation en pâtisserie que les stagiaires ne trouvent pas ailleurs. Quant aux inscriptions, elles sont en cours tout comme dans tous les établissements de la wilaya. À rappeler que les responsables du centre en partenariat avec la subdivision des services agricoles locale ont déjà initié une formation en apiculture et qu’ils sont sur le point de lancer l’arboriculture. Notons enfin que ce CFPA accueille des stagiaires non seulement de Tizi-Gheniff mais aussi de M’Kira d’autant plus que l’annexe de formation professionnelle de cette dernière ne dispense que deux spécialités pour les jeunes filles.
La route vers le CFPA impraticable
Pourtant, les exécutifs communaux de l’APC de ces dernières années n’ont pas cessé d’annoncer le bitumage de ce tronçon menant au siège de la daïra, au mémorial Ali Mellah, au CFPA et bien sûr aux habitations riveraines. Cependant, rien n’est encore lancé si bien que ces édifices publics se trouvent isolés. » Nous vivons toujours un cauchemar. En été, comme vous voyez, c’est la poussière. En ces journées caniculaires, il est impossible de respirer. En hiver, nous pataugeons dans la boue jusqu’aux genoux. Et puis, n’oubliez pas aussi que pas moins de trois institutions se trouvent de ce côté-là », s’indigne un riverain. Effectivement, il est presque impossible de rouler en véhicule vu la dégradation avancée de ce tronçon d’environ cinq cents mètres linéaires. Il est à signaler aussi qu’à cause de son état piteux, des quantités énormes de boue sont charriées par les eaux pluviales notamment en hiver et envahissent la station service Naftal ainsi que la route principale qui traverse la ville. C’est dire que le bitumage de cet accès est une urgence.
Bonne récolte de pastèque
S’il est vrai que la commune recèle une importante superficie consacrée à la céréaliculture (environ 500 hectares), elle possède aussi une grande surface utilisée par les maraîchers. En cette période estivale, c’est la pastèque qui domine. D’ailleurs, les premiers produits sont déjà sur les étals au marché des fruits et légumes et ils sont même exposés sur les abords de la RN68. D’ailleurs, avec l’arrivée de ce fruit, déjà les prix ont nettement baissé. Elles sont vendues à la pièce. » C’est entre cent cinquante dinars et deux cents dinars pour une pastèque moyenne. Pour les plus grandes, elles atteignent les trois cents dinars. En tout cas, c’est moins cher que la pastèque qui nous arrive du sud et de l’ouest du pays », explique un consommateur. De leur côté, les maraîchers sont satisfaits des premières récoltes. « La récolte est bonne. Cependant, nous craignons l’arrivée des orages dès la semaine prochaine », nous répond un maraîcher dont le champ se trouve à proximité du barrage d’eau. Tandis que les autres interpellent les responsables concernés d’installer un nouveau réseau d’irrigation afin de leur faciliter la tâche d’une part, et réduire leurs dépenses pour l’achat de la tuyauterie et des motopompes, d’autre part. En hiver, c’est plutôt le chou-fleur, la pomme de terre et les artichauts qui constituent le gros de ces cultures.
Amar Ouramdane