La crise perdure à l’OPOW

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Les observateurs croyaient que l’installation, la semaine dernière, de Hocine Hemal, en tant que directeur de l’OPOW Rabah Bitat de Bouira en remplacement de Fouad Dabba, allait désamorcer la crise qui perdure depuis plus de trois mois. Malheureusement, il n’en fut rien. Une situation conflictuelle marquée par une grève illimitée des employés, qui refusaient de travailler avec l’ex-directeur.

Ceci dit, dès son arrivé, le nouveau directeur avait rencontré les travailleurs pour tracer ensemble une feuille de route afin de suspendre la grève enclenchée, il y a plus de trois mois, régler les problèmes en suspens, entre autres, la situation des travailleurs, la paie, les primes et l’ouverture des piscines aux estivants.

Rencontré, le nouveau directeur avait annoncé, en présence des employés, l’ouverture des dix piscines rattachées à l’OPOW aux estivants à partir du 1er juillet dernier et de surcroît gratuitement sur décision du wali de Bouira. Mais Hocine Hemal avait pris ses fonctions sans qu’aucun document officiel émanant du MJS confirme son installation et la fin de fonction ou la mutation du désormais ex-directeur de l’OPOW. Cela a contraint les travailleurs à maintenir leur action de grève, exigeant une décision officielle concernant son installation. Ils avaient même accosté le wali de Bouira lors de la finale du Championnat national de handball des U17, programmée dernièrement, pour avoir plus de précisions.

Le premier magistrat de la wilaya de Bouira, qui avait à maintes reprises annoncé à la presse locale le dénouement de l’affaire de l’OPOW avec l’installation d’un nouveau directeur, réitérera ses déclarations aux travailleurs grévistes, en leur assurant que c’est une décision officielle et qu’il ne reste que le document officiel pour son installation, émanant du MJS, qui suivra dans les prochains jours. Mais cela ne semble pas convaincre les employés qui craignent un autre faux départ, comme ce fut le cas auparavant.

En attendant, ils campent sur leur position, bloquant toutes les infrastructures rattachées à l’OPOW y compris les dix piscines toujours fermées au public en cette période de canicule. Une fermeture contraignante et pénalisante à plus d’un titre, sachant qu’au cours de cette période de grande chaleur, les jeunes et moins jeunes se ruent sur le moindre point d’eau pour se rafraîchir avec tous les dangers que cela représente.

M’hena A.

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