La CSA maintient sa grève

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La Confédération des syndicats algériens (CSA) maintient son mot d’ordre d’une grève d’une journée prévue pour aujourd’hui. Regroupant quatorze syndicats autonomes de différents secteurs de la Fonction publique (Cnapest, CELA, Unpef, Snapest, SNPSP, SNTE, SNAP, CNII, SNTFP, Satef, CNES, SNVFAP…), elle campe sur sa position et continue de soutenir les revendications du mouvement populaire. Ainsi, la CSA a décidé de passer à l’action pour contester «la non-prise en charge des revendications du peuple et l’adoption de la loi sur les hydrocarbures».

Des marches seront également organisées au niveau des 48 wilayas à partir du 10h. Tout en réitérant leur attachement aux revendications du peuple, les 14 syndicats des différents secteurs de la Fonction publique appellent au «départ du Gouvernement de Noureddine Bedoui» et refusent l’exploitation des circonstances actuelles «pour faire passer divers projets et prendre des décisions décisives dont dépendra l’avenir de générations futures et qui portent atteinte à la souveraineté nationale, à l’image du projet de loi sur le travail et de la retraite et la loi sur les hydrocarbures».

En outre, cette coalition rappelle le «danger du recours au gaz de schiste et ses retombées sur la santé et l’environnement des régions d’exploration» et dénonce «la répression des activistes et leur arrestation ainsi que les pressions et tentatives de musellement de la presse publique et privée». En ce qui concerne la Présidentielle du 12 décembre prochain, la Confédération des syndicats algériens n’a pas manqué de marquer sa «désapprobation des lois confectionnées ou celles en préparation par un gouvernement illégitime». En outre, ses syndicats appellent à la libération des détenus d’opinion et des militants du mouvement populaire pacifique.

La CSA a également réitéré son attachement à sa plate-forme de revendications socioprofessionnelles ayant trait aux «dossiers des œuvres sociales, la santé publique, le pouvoir d’achat, la retraire, la médecine du travail et les libertés syndicales».

L. O .CH.

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