La Coordination nationale des comités de soutien aux travailleurs de Cevital et aux investissements économiques (CSTCIE) a tenu, hier, une réunion avec la société civile au niveau du petit théâtre de la maison de la culture Mouloud Mammeri.
Une manière «d’élargir la contestation citoyenne par des actions d’envergure dans d’autres wilayas», selon les organisateurs.
La rencontre était, également, une occasion pour débattre des blocages des investissements économiques dans les wilayas en général et de ceux de Cevital en particulier.
Après avoir fait un historique de la Coordination depuis sa création jusqu’à la marche du 11 décembre 2018 à Béjaïa, le porte parole de la CSTCIE rappelle aux présents le feuilleton d’interdiction d’accostage des bateaux transportant les équipements neufs et de la dernière technologie du groupe Cevital destinés au projet de l’usine de trituration de graines oléagineuses.
«Ce projet répond à toutes les normes et il est créateur d’un millier d’emplois direct et de 100 000 indirects», a souligné le porte parole.
Pour l’orateur, «les blocages injustes dont fait l’objet Cevital sont, en fait, étendus à d’autres filiales dans d’autres régions, telles Samha et Brant à Sétif, Oxxo à Tizi-Ouzou, le Hub portuaire de Cap Djinet à Boumerdès et le projet d’Evcon à Blida. Après un débat, il a été retenu le principe d’organiser le 5 mars une marche à Tizi-Ouzou.
Auparavant, une caravane de sensibilisation sillonnera les villages et quartiers de la wilaya a-t-on également retenu.
F. M.