L’excellente pluviométrie qu’a enregistrée la région a été d’un grand bénéfice pour le couvert végétal, notamment sauvage. En effet, la verdure a fait son apparition avec un tissu végétal dense. Les champs, les prairies et autres jardins « respirent » le vert, et le « décor » printanier s’est d’ores et déjà installé.
Cela fait bien évidemment plaisir aux yeux de voir tant de verdure bariolée et investie de fleurs de toutes couleurs. Toute cette ambiance haute en couleur n’a pas laissé les ménages insensibles, eux qui aiment se prélasser dans les prairies, surtout qu’il fait beau ces derniers jours. Néanmoins, beaucoup de familles et de jeunes gens profitent des week-ends ensoleillés pour se rendre dans les bois environnant, histoire de respirer un grand bol d’air frais et surtout cueillir des plantes sauvages comestibles.
Effectivement, dans la région de la vallée du Sahel, pour ne citer que celle-ci, la cueillette des plantes sauvages se trouve en vogue avec des « contingents » de jeunes, de moins jeunes et de familles entières même, lesquels se rendent dans les bois, les prairies et autres champs à la recherche de plantes comestibles qui poussent à l’état sauvage. Cette pratique n’est pas nouvelle, car elle date des époques lointaines.
Les « cueilleurs » s’affairent à rechercher plusieurs plantes aromatiques et culinaires afin de garnir leurs tables avec ces légumes bios. Ainsi donc, les asperges, les blettes, le cardon sauvages, le pissenlit, le romarin, l’armoise et bien d’autres plantes à usage domestique sont cueillies dans une ambiance bon enfant.
Ces plantes ont une saveur très particulière et elles sont très affectionnées par les habitants du milieu rural, notamment. Elles regorgent en plus de vitamines et d’oligo-éléments essentiels à un bon équilibre alimentaire. «Chaque vendredi, jour de mon repos hebdomadaire, je me rends avec mes enfants aux bois pour cueillir les plantes dans les champs, comme les asperges, les blettes et autres.
Mes enfants aiment beaucoup les asperges et ils ne ratent jamais l’occasion afin d’en cueillir de grosses touffes», relate un père de famille de Chorfa. «Quoi de mieux que de joindre l’outil à l’agréable, faire une promenade avec ses amis et cueillir tout ce qui est bon à manger dans la nature verte», ajoute un jeune d’Ath Mansour.
Y Samir.

