Les parents d’élèves du douar Chaiba, relevant de la commune d’Ain El Hadjar, à 15 km du chef-lieu de la wilaya de Bouira, interpellent les pouvoirs publics pour qu’ils assurent le transport de leurs enfants scolarisés. Selon les représentants des parents d’élèves, les 76 enfants scolarisés font quotidiennement des parcours de plus de 8 km à pied ou en autostop pour les non-véhiculés, pour rejoindre leurs écoles au chef-lieu communal. «Nos enfants font chaque jour un parcours de 16 km, en aller-retour.
Et pourtant le maire nous a déjà promis d’affecter un bus pour le transport scolaire au profit des élèves de notre village, malheureusement nous attendons toujours. Nous souhaitons que les responsables concernés notamment le chef de la daïra d’Ain Bessem et le wali de Bouira prennent une décision favorable avant l’arrivée de l’hiver et du grand froid», dit un parent d’élève. Selon lui, la majorité des élèves font appel aux clandestins pour rejoindre leurs classes, ce qui revient cher pour leurs parents, dont la plupart sont des nécessiteux : «Les transporteurs privés boudent ce village à cause du délabrement de la route qui y mène, ce qui pénalise ces élèves à plus d’un titre dans leur scolarité.
Les élèves et leurs parents font souvent appel aux services des taxis clandestins qui affichent des tarifs exagérés. Le taux de déperdition scolaire est assez important à cause du manque de transport, notamment scolaire». C’est pour cette raison que les habitants de ce village ne voient le salut de leur progéniture qu’à la construction d’une école primaire et d’une annexe du CEM au niveau de leur village, afin de limiter la déperdition scolaire et éviter aux élèves les déplacements laborieux vers leurs établissements scolaires.
Massinissa A.

