La salle de sport de Kherrata, sis à hauteur de l’agglomération du chef-lieu communal, donne des signes patents de vétusté et de dégradation : revêtement écaillé, menuiserie en pieux état, étanchéité défectueuse, etc. Erigée sur un site en cuvette, point de convergence de toutes les eaux de ruissellement, l’ouvrage se retrouve inondé après chaque épisode pluvieux. «On ne peut pas laisser cette structure à la merci des eaux boueuses et chargées de détritus.
On a beau nettoyer et récurer mais dès que la pluie se remet à tomber, le même scénario se reproduit inévitablement», témoigne un cadre sportif de Kherrata. Pour sa part, un membre du staff technique d’un club local confie : «Les sportifs ne peuvent plus s’adonner à leur sport favori dans cette salle. Il faut un véritable plan de réhabilitation pour pouvoir y envisager une quelconque activité.» Et un jeune sportif de Kherrata d’abonder dans le même sens : «Cette salle est une passoire. L’eau dégorge de partout. Le parterre est souvent inondé. Avant toute reprise d’activité, nous sollicitons toutes les bonnes volontés pour contribuer à remettre la salle en état.»
Par ailleurs, selon la Direction de la jeunesse et des sports (DJS), la réhabilitation de cette salle est subordonnée à sa protection contre les inondations. «Nous avons sollicité l’APC, l’exhortant à mettre en place un ouvrage de protection contre les inondations. Dès que ce rempart sera réalisé, on procédera aux travaux de réhabilitation de cette salle dont le coût oscille entre 20 et 30 millions de DA», informe un responsable de la DJS.
N. M.

