La drogue, addiction et trafic

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Par S. Ait Hamouda

Depuis «l’affaire Chikhi», beaucoup d’eau a coulé sous les ponts d’Algérie et beaucoup d’affaires ont surgi et surpris l’opinion, en général, et l’Algérien en particulier. Ce qui surprend c’est comment cette drogue dure est entrée au pays et en a fait la plaque tournante du trafic de drogue ?

On dit que les stupéfiants rapportent beaucoup d’argent aux dealers, mais à contrario, elle est néfaste pour la santé des consommateurs, pire elle les tue à petit feu. Mais cela que représente-t-il pour le marchand de mort, à part les gains qu’il empoche ? Le consommateur algérien, parce qu’il est friqué, délinquant, en consomme et au bout, il n’y a pas que dans ce pays qu’on use et abuse de ces substances mortifères. Quoi qu’il advienne, ceux qui font de l’Algérie un havre de paix pour leur traficotage se trompent.

L’Algérie n’a jamais été et ne sera jamais un lieu qui permet à tout un chacun, qu’il soit trafiquant, de vendre de la drogue dans le pays ou en dehors. Il va de soi que notre pays est prémuni contre ces drogues dures ou douces.

Il est vrai qu’en Algérie, de plus en plus de jeunes trouvent leurs «kifs» en fumant du kif, de la résine de cannabis, ou en avalant des psychotropes, cependant, il y a loin de la coupe aux lèvres, la question bien qu’elle pose un problème de santé publique, elle n’est pas tellement catastrophique et peut être jugulée par une prévention adéquate.

Bien que 15 tonnes de cannabis aient été saisies, ce qui peut alarmer tout le monde, toutefois d’une part ils représentent l’amitié que nous voue un voisin qui nous aime bien au point de nous en fournir à la en veux-tu en voilà, et d’autre part, ce que désirent les jeunes algériens à en goûter.

L’addiction à la consommation de ces poisons est bien plus dangereuse pour la santé que le choléra ou la peste, mais il devient plus urgent de prendre ses dispositions contre la consommation par des moyens pédagogiques, à l’école, par la coercition dans la rue, et par la sensibilisation dans les médias.

S. A. H.

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