Par S Ait Hamouda
La grève des enseignants du primaire fait des vagues, mais personne ne se demande où commence, ni où s’arrête ce débrayage insensé. Qu’il s’inscrit dans la durée parce que l’élève est indifférent à ce qu’il y ait grève ou pas. L’enseignant, lui, sait qu’il a intérêt à faire montre d’un tant soit peu de sévérité pour peu qu’il soit entendu par sa tutelle. Il n’empêche que la résultante est profitable lorsqu’on débraye et puis penser à l’élève ne mène à rien, du moins pour le moment. Les grèves ne se ressemblent que quand on les provoque, ce qui conduit à fermer certaines écoles et à se taire pour permettre aux responsables de réfléchir à la solution.
Même quand la solution ne nous arrange pas, nous avons fait l’essentiel afin de la voir venir et de faire semblant que tout n’est pas comme nous voulons. Suprême désidérata que nous voulons, à considérer les heures de classe comme des temps, plus ou moins longs, mais ce sont des moments qui nous prennent beaucoup de nos infructueux instants que nous passons avec les élèves. Nous reléguons nos soucis, nos problèmes, nos difficultés, nos ennuis à la dernière somnolence qui nous étreint comme un étau. Les élèves ne sont conscients que de l’école buissonnière permise par les instructeurs.
Ils ne sont soucieux que de l’école ratée, nonobstant le cours loupé, n’est pas à inscrire dans l’option manquée, ne fera pas de mal à aux scolarisés. La grève est un droit, garanti par la Constitution, ils se doivent de la respecter, autrement il va de leur devoir de se comporter en respectueux de la législation en vigueur, et de tout faire pour comprendre que la grève ne concerne pas les populations scolaire surtout en bas âges. L’enfant n’est pas élevé à cet égard pour qu’on lui offre des journées de vacances sans qu’elles soient programmées, sans qu’elles soient prévues.
Il doit poursuivre son cursus avec l’ambition de son maître, lequel doit être compétent, chevronné et sérieux. Là n’est pas une illusion farfelue, l’enseignement est une tâche noble et, obligatoirement, qui doit assurément faire de celui qui est le maître l’élément essentiel dans le cours de l’enfant.
S. A. H.