Les estivants se plaignent des tarifs appliqués sur les plages de Tigzirt pour la location de quelques commodités, à l’instar des parasols. L’estivant qui veut s’installer doit impérativement louer un parasol. Dès son arrivée sur place en compagnie de sa famille, le visiteur est abordé par des jeunes qui proposent des parasols, des chaises et des tables.
Les estivants n’ont souvent pas le choix surtout lorsque l’affluence est grande. Pour un parasol seul, le pauvre estivant doit débourser 700 dinars. Ce prix est revu à la hausse si ce dernier décide de prendre deux chaises. C’est alors que le jeune propose le prix de 1000 dinars. Pour un service complet, c’est-à-dire un parasol, deux chaises et une table, le tarif est de 1 400 dinars.
Aussi, le prix devient insupportable pour les familles vu qu’à midi, d’autres frais relatifs à la restauration vont être consentis. Comme solution, beaucoup de familles viennent munies de glacières et de repas préparés à la maison. C’est pour eux une façon de gagner quelque 1000 autres dinars. De ce côté, une bouteille d’eau coûte environ 50 dinars ou quelquefois 60 dinars. Quelques familles préfèrent donc préparer les repas à la maison avant de venir.
La somme épargnée peut être consacrée pour d’autres loisirs comme par exemple une visite sur l’ilot. Cette année, les estivants comme les jeunes loueurs de parasols se plaignent. Si les premiers sont mécontents à cause des prix exercés, les seconds, eux, n’ont pas encore les autorisations de concessions et font face à l’interdiction de proposer leurs parasols.
Un problème que le maire a promis de régler dans les plus brefs délais. Mais, en fait, le plus grand problème qui rend les choses désagréables ce sont les tarifs appliqués sur les plages. Pour une balade en bateau ou un tour vers l’îlot, les estivants doivent débourser quelque 300 dinars la place. Les enfants de moins de cinq ans voyagent gratuitement mais il est évident que les familles viennent nombreuses pour se distraire.
Alors dépenser 1000 à 2000 dinars en cinq minutes de balade en barque, il est évident que les choses sentent le vinaigre. Enfin, cette situation, pour beaucoup d’estivants, est due au manque d’organisation de la saison estivale. Les autorités locales doivent avoir leur mot à dire dans le processus de tarification des prestations en cette saison estivale. Faute de cette implication, l’estivant se retrouve victime de pratiques parfois illégales.
Akli N.

