La maison des jeunes toujours pas ouverte

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Si le prix de la longévité des chantiers existait, nul doute que le projet de la maison des Jeunes de Bouhamza serait bien parti pour en être le récipiendaire ! Et pour cause. L’inscription de ce projet remonte à l’année 2006, apprend-on. Des crédits d’investissement lui ont été affectés en plusieurs tranches successives, alors que les travaux ont connu de multiples péripéties, évoluant au rythme de la disponibilité des finances. Le chantier a été tantôt à l’arrêt, tantôt réamorcé, avant d’être suspendu de nouveau puis relancé. Près de trois mandatures municipales plus tard, l’infrastructure est «achevée à 99 %», annonce un responsable de l’APC, selon lequel il ne reste plus que de menus travaux extérieurs à réaliser.

«Nous sommes en phase d’acquisition de l’équipement et du matériel nécessaire au fonctionnement de l’infrastructure», informe-t-on. En outre, les responsables de l’exécutif communal songent au transfert de la gestion de cette maison des Jeunes au profit de la Direction de la jeunesse et des sports. Cette option est dictée par le manque de ressources humaines, au niveau de l’APC, laquelle est prise entre le marteau et l’enclume depuis le gel des recrutements par la Fonction publique. En tout état de cause, l’ouverture tant attendue de cette infrastructure, implantée au centre urbain du chef-lieu de la commune, ne risque pas d’avoir lieu de sitôt.

Une autre désillusion pour la masse juvénile, qui se consume en vains espoirs. «À force d’être sevrés de culture et de dérivatifs sains, on en désapprend la saveur. N’empêche que l’on peut toujours se consoler par les jeux de hasard ou en se défoulant sur les terrains vagues», lâche sur un ton ironique, un jeune de Bouhamza.

Nacer M.

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