La mercuriale ne baisse pas

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Durs, durs sont les temps pour les ménages. Au marché des fruits et des légumes et à travers les points de vente de la daïra des Ouadhias, les prix demeurent à la hausse au grand dam des chefs de familles. Après la rentrée scolaire, une période systématiquement budgétivore, la hausse des prix continue de mettre à rude épreuve les porte-monnaie des ménages. «Après la rentrée scolaire qui a englouti toutes nos économies, voilà que la mercuriale flambe de nouveau, nous mettant dans une situation insoutenable.

C’est insupportable toute cette cherté. Nous n’arrivons même pas à garantir le minimum à nos enfants. Quand on ne gagne que 20 000 DA, comment pouvons-nous faire face à toutes les dépenses. Une grande partie du salaire est engloutie par les charges (factures d’électricité, d’eau et d’internet), ajoutez à cela la rentrée scolaire qui nous a plumés… Et là, même le tubercule des pauvres culmine à 50 DA. Quant aux fruits, ils nous sont carrément interdits. Il est vraiment temps que les responsables concernés agissent pour stabiliser le marché. Notre pouvoir d’achat ne peut vraiment pas descendre au plus bas», nous dira un chef de famille rencontré dans un point de vente de fruits et de légumes à Ouadhias.

En effet, après une virée à travers les différents rayons, tous les produits, même ceux de large consommation, connaissent une augmentation spectaculaire. À commencer par la pomme de terre qui ne descend pas en-dessous de 50 DA chez de nombreux détaillants. Les haricots verts, les courgettes et les carottes ne sont pas non plus donnés, proposés respectivement à 160, 110 et 70 DA le kilo. Les piments sont à 140 DA, le poivron à 120 DA, la laitue à 100 DA et les tomates fraiches à 80 DA. L’oignon est cédé à 30 DA et l’ail occupe le haut du tableau à 300 DA le kilo.

S’agissant des fruits, c’est pire. Les mandarines, qui viennent de faire leur apparition sur le marché, sont proposées à partir de 300 DA le kilo. Les bananes sont à 230 DA, les citrons à 200 DA et les pommes locales entre 180 et 200 DA. Le raisin est à plus de 250 DA le kilo. Les oranges d’importation culminent à 1 200 DA. Les pèches et les nectarines d’importation sont vendues au même prix, soit 800 DA le kilo. Concernant les légumes secs, ce n’est guère mieux. Les haricots blancs sont à 220 DA le kilo, les pois chiches aussi. Les lentilles ont un peu baissé, à 150 DA et le riz est à 100 DA.

Les pâtes sont vendues également à 100 DA le kilo. S’agissant des viandes, les prix sont tellement exagérés que l’on n’ose même pas entrer dans une boucherie. La viande avec os est affichée à 1 300 DA et le steak est à 1 800 DA. Le poulet évidé se stabilise quant à lui à 380 DA le kilo. Pour ce qui est du lait en sachet, la rareté du produit se fait toujours ressentir car les livreurs ne passent qu’à raison d’une seule fois ou au maximum deux fois par semaine dans la localité, comme c’est d’ailleurs le cas depuis des années à Tizi N Tléta.

Hocine T.

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