La météo contrarie l’activité champêtre

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«Nous avons eu l’impression de vivre au mois de carême», commentait un citoyen rencontré en ville où il était venu faire ses emplettes. En effet, durant la grève générale de la semaine dernière, les gens sortaient de bonne heure pour se rendre aux boulangeries qui mettaient en vente de grandes quantités de pain qui ne s’épuisait que vers dix heures. Le mouvement, pareil à celui d’une fourmilière, s’estompait alors pour ne reprendre que vers dix-sept heures avec l’ouverture des magasins. Les consommateurs ont tout de même signalé les vendeurs de fruits et légumes qui ont profité de la situation pour monter leurs prix.

Ce qui a révolté la population qui n’a pas ménagé ses mots pour leur montrer leur mécontentement. Mais ils reconnaissent que leur quotidien n’a pas été perturbé outre mesure : «Puisque la grève a été annoncée suffisamment à l’avance, alors nous avons pris nos dispositions en constituant des stocks de produits de base», souligne un jeune père de famille. Dans la journée, comme pour les jours fériés, chacun vaque à ses occupations. La plupart des propriétaires d’oliveraies ont saisi l’occasion pour se rendre dans leurs champs. Cependant, la pluie était venue les contrarier durant les premiers jours de la semaine.

Même lorsque la pluie semblait passer, le vent glacial prenait le relais pour enfermer les gens chez eux durant quasiment toute la journée. Ceux qui avaient prévu de récolter leurs olives durant ces derniers jours ont vite déchanté. Le froid glacial, le sol gorgé d’eau et les arbres mouillés n’ont permis aucune activité champêtre.

A. O. T.

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